LMCC – Soirée d’émergence vers la confluence 24 juin 2020
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Présents : Gilles ROUBY, Vincent BLIN, Elise LEBOUCHER, Damien FABRE, Maël BRIAND et Ludovic
Objet : tester l’outil d’animation « les couleurs du consensus », dans l’intention de travailler la capacité à faire fonctionner la démocratie dans le groupe et en-dehors. Poser les premières pour un fonctionnement démocratique, écologique et solidaire.
En gras, ci-dessous, la formulation retenue après les discussions. Sous ces titres, les discussions qui ont eu lieu
1) Le Mans Collectif Citoyens se forme à mettre en œuvre des techniques d’animation démocratique. Chaque membre volontaire cherche des outils. Un référent est déterminé pour faire vivre les ressources démocratiques du collectif.
Nous voulons lutter contre la violence en politique, que nous avons constatée pendant les municipales, avec « Vers Le Mans en Commun ». Nous affirmons que l’attention portée à chacun est essentielle en politique.
Les membres du collectif sont appelés à constituer de la ressource pour améliorer notre fonctionnement démocratique. Un.e référent.e sera nommé, pour centraliser les outils et les mettre à disposition de chacun. Il/elle ne devra pas être seul.e.
2) Le Mans Collectif Citoyen crée un outil de stockage libre, en ligne et adaptable. Les ressources seront accessibles à partir d’une seule page qui rendra lisible l’ensemble pour tous et toutes. Des temps de formation seront régulièrement organisés pour que chacun puisse accéder à toute la documentation du collectif.
Nous avions un « Nextcloud » pour la campagne VLMEC. Tous les documents de campagne y figuraient (comptes-rendus, affiches, logos, articles…). Ils ont été très peu utilisés. Il n’y a pas eu de temps de formation pour les mettre à disposition de chacun ni de volonté de s’en emparer. La question a même été balayée, sur argument d’autorité, par certains.es.
Nous manquons d’habitudes communes même lorsque nous sommes habitués aux outils numériques (Google Drive, Nextcloud, Slack, framateam…).
Nous avons besoin d’un espace de stockage des ressources finalisées (pdf, images…), classées par thématique (certaines avec accès restreint, comme les comptes-rendus) et modulable. Un espace collaboratif est également nécessaire (framapad, notepad, mais attention à la durée de conservation des documents en ligne).
Un référent se charge d’organiser cet outil.
3) Les comptes-rendus de réunion sont validées à une date butoir après relecture collective puis finalisation par une personne déterminée en début de chaque réunion. Une date est prise en fin de réunion pour la prochaine rencontre. Un outil de suivi des décisions est mis en place.
Maël propose un outil de suivi des décisions. Ludovic fait ce compte-rendu. La prochaine date n’a pas été fixée.
4) On se sert de Signal (jusqu’à 10/12) pour les groupes de travail missionnés par le groupe.
Ce sujet fait débat car il y a risque de prendre des décisions sans y prêter attention et d’exclure des personnes. Les groupes Signal sont des groupes missionnés par le collectif. Un collectif « boite mail » peut être désigné… et communiquer via signal. Un premier groupe signal « groupe d’organisation » regroupe les premiers signataires.
5) Facebook sert à communiquer vers l’extérieur. Il doit éviter d’être « mordant ». Les signataires peuvent poster des réponses sur le mode de la Communication Non Violente tout en pouvant affirmer fortement leurs désaccords. Seuls les propos postés au nom de Le Mans Collectif Citoyen engagent le collectif (indiqué Dans « l’à-propos » du profil Facebook)
6) Le groupe est dénommé « Le Mans Collectif Citoyen – convergence solidaire & écologique »
Après débat sur le fil Messenger initié en juin, le groupe souhaite éviter de changer d’identité pour ne pas emmêler les personnes qui suivront le collectif.
7) Pendant la phase de constitution, les personnes qui rejoignent Le Mans Collectif Citoyens y participent hors de toute appartenance partisane.
Le collectif ne demande pas la carte de partisan à ses adhérents mais refuse les fonctionnements partisans. Il souhaite créer un « appareil militant » qui appartienne aux « citoyens non encartés » pour éviter que des partis politiques finissent par donner des habitudes excluantes au collectif, l’inverse d’un mouvement ouvert et citoyen. Chaque individu membre du collectif garde son droit individuel à la parole, indépendamment du collectif, même vis-à-vis de l’extérieur.
D’autres citoyens, en particulier déçus de la liste EELV sont appelés à intégrer le collectif et nous déterminerons ensemble ce que sera le collectif.
8) Notre logo nous plait avec sa couleur verte prairie
La proposition de couleurs « Rouge vert noir » est trop codifiée anarcho-syndicaliste. Nous restons apartisans, sortons des codes graphiques de l’Extrême gauche dans laquelle nous ne parvenons pas à nous reconnaitre totalement. Nous sommes pour la liberté d’aller et venir, de conscience, et favoriserons la liberté d’entreprendre collectivement.
9) Il nous faut renforcer le groupe en allant chercher des connaissances qui ont déclaré être intéressées par le collectif
10) L’admission à Le Mans Collectif Citoyen est automatique à partir du moment où une personne valide son envie d’y participer dans le cadre défini par le titre et la philosophie, suite à une réunion du collectif. Son nom ne figurera pas nécessairement parmi les signataires s’il ne le souhaite pas.
11) Une framaliste est créée pour accueillir les personnes intéressées
12) Le collectif cherche le consensus dans le cadre des prises de décisions : il écoute et valorise les avis divergents. Un quorum semble nécessaire
Les propositions suivantes restent à débattre selon la méthode des couleurs du consensus :
· On met en place un système de détection des projets écologiques, démocratiques et solidaires
· On échange avec d’autres groupes citoyens
· On va rendre visite à d’autres groupes citoyens
· On organise une rencontre d’échanges sur l’optique du collectif pour septembre
· On tente de faire le lien avec des groupes de quartiers