Une Encyclopédie en Commun ?


Les incertitudes d’ordres écologiques et économiques, la perte de confiance continue dans nos institutions, l’infobésité, les fake news… sont factrices d’instabilité et génèrent des antagonismes, comme en témoignent la violence qui s’installe jour après jour dans nos échanges, et l'entre-soi amplifié par le fonctionnement en algorithmes des réseaux "sociaux". Cependant ce contexte peut aussi être le déclencheur d’une bifurcation nécessaire, nous ramenant à la nature complexe du monde auquel nous appartenons.

Une telle rupture demande que la place du politique devienne centrale, en particulier face aux pouvoirs économiques et financiers. Des expériences existantes montrent l'intérêt d'un élargissement du « pouvoir politique » au-delà du corps des élus (et des institutions), c’est à dire à l’ensemble du corps social organisé reliant toustes les act.eurs|rices qui contribuent à faire et à penser la société. Et pour que ce corps social puisse créer les conditions d’une transformation de la société, il va en premier lieu devoir s'attaquer aux « objets en tension » auquel il est confronté.

A partir de l'expérience de l’Encyclopédie du Changement de Cap, nous nous proposons de contribuer à nourrir, en relation avec l’ensemble des agrégateurs de connaissance existants, les conditions d’un dialogue des savoirs, intergénérationnel, hors des binarités politiciennes, tenant compte de la place de l’individu, des collectifs de travail, des organisations et institutions. Se dégagent quatre intentions, correspondant à des niveaux d’investissement :

1. Collecter, organiser, éventuellement accompagner la création de contenus (articles, podcast, vidéos), sur un serveur ouvert à l’interopérabilité des données.
2. Mettre en évidence les tensions et interactions entre les contenus collectés pour alimenter des échanges contradictoires : des controverses, qui ne sont ni des polémiques, ni des pugilats, ni des clash.
3. Donner à voir des méthodologies de mise en controverses expérimentées dans les différents espaces et/ou théorisées
4. Tisser des relations vivantes entre autorat, initiatives, lectorat, en concevant une architecture et une sémantique des liens en relation avec les autres acteurices du secteur, une façon de créer le « désir d’archipel », en le rendant visible.

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