Crise climatique : à quand le sursaut ? Les biais psycho-sociaux...
Crise climatique : à quand le sursaut ? Les biais psycho-sociaux...
De COP en sommets, de rapports du GIEC en alertes citoyennes, de discussions diplomatiques en promesses politiques, la crise climatique poursuit sa route. Au mieux, elle déclenche des phobies et des états d'écolo-dépression, au pire, elle suscite indifférence et déni. Et dans cet entre-deux, une petite partie de la population essaye de 'prendre sa part' quand d'autres privilégient les intérêts économiques à court-terme. Le "Earth Day" de Joe Biden, aura-t-il pour vertu de générer un sursaut… Les décennies passent, les décisions efficaces se font encore attendre.
Pourquoi un tel sentiment de désintérêt pour l'avenir de la planète et de ses habitants ? Pourquoi les scientifiques n'arrivent-ils pas à convaincre ? La crise climatique, est-elle si difficilement compréhensible ? Comment expliquer clairement les causes et les conséquences du réchauffement en cours et faire de cette lutte une priorité ?
Réponses avec nos deux invités, Ivar Ekeland, mathématicien, économiste, philosophe, professeur et président de l'Université Paris-Dauphine. Auteur chez Odile Jacob, des livres "Le syndrome de la Grenouille, l'économie et le climat", et "Il faut taxer la spéculation financière". Et co-auteur avec Etienne Lécroart de la BD « Urgence climatique » éditée chez Casterman.
Olivier Fontan, directeur exécutif du Haut Conseil pour le climat depuis 2019.
- Vidéo
ÉCO-ANXIÉTÉ, SOLASTALGIE, COLLAPSALGIE \/ EFFONDRALGIE… \/ *****
ÉCO-ANXIÉTÉ, SOLASTALGIE, COLLAPSALGIE / EFFONDRALGIE… / *****
- Eco-Psychologie
- Ecologie-Collapsologie
- Méthodes d'accompagnement
Il est anxiogène et douloureux de voir ô combien la mauvaise santé de la planète nous impacte aujourd’hui et ô combien les mesures pour préserver l’humain et le non humain sont lentes à se mettre en place.
Cette démarche de prise de conscience peut vous faire ressentir de la solitude. Le temps de la prise de conscience face à la dégradation de notre environnement est propre à chacun et il est important de respecter cette temporalité singulière. Cela peut néanmoins vous faire vivre un certain décalage par rapport à votre entourage.
Il est aussi très difficile d’être vécu dans l’expérience de l’autre comme « le rabat-joie, le pessimiste, le porteur de mauvaises nouvelles, le catastrophiste ». Cela peut provoquer un grand sentiment d’impuissance de sentir que l’autre n’est pas réceptif à cet éveil de conscience. Le cheminement vers ce processus de transition intérieure est et restera propre à chacun et il est nécessaire d’accepter cela.
Il faut beaucoup de courage pour aller regarder les ombres du monde qui font écho aux ombres que nous portons chacun en nous. C’est pour soutenir ce processus, ce mouvement qui permet de revenir à la vie que j’ai décidé de proposer un accompagnement spécifique.
« Je fais ma part » disait dans la légende le petit colibri. En tant que thérapeute il était important pour moi de proposer un soutien actif dans les prises de conscience actuelles, pour permettre à chacun d’accueillir sa souffrance, de vivre ses émotions afin d’accéder ensuite à ce qui fait sens, à ce qui met en mouvement, à ce qui ancre dans la vie.
C’est en recontactant cet élan de vie que nous serons capables d’écrire de nouvelles histoires, de nouveaux récits dans lesquels nous aurons envie de continuer à évoluer. Pour nous, pour nos enfants et pour toutes les générations qui viendront après nous…