Edmée Ollagnier
Edmée Ollagnier
Type de ressource
- Divers
Description
Femmes et défis pour la formation des adultes. 2015
Ollagnier y montre à quel point (ré-)acquérir le lire, écrire et compter aide par exemple les femmes immigrées ou pauvres à retrouver confiance en elles-mêmes et à transformer leurs relations avec leurs cultures et leurs proches
la formation professionnelle bouleverse les relations des femmes avec ce qui les entoure, car elle les dote d’une forme d’indépendance et d’autonomie dont elles ne disposaient pas auparavant. « Se former pour progresser » examine la formation continue et ses enjeux. Il donne l’occasion à Ollagnier de revenir sur la sexuation des professions, le temps partiel, la non-reconnaissance du travail de care effectué dans les familles et les difficultés qui marquent les vies des femmes du fait des articulations entre les espaces-temps de la vie professionnelle et de la vie privée. Mais, comme dans les chapitres précédents, elle met en avant la formation comme « moyen de résistance et de solidarité entre femmes » (p. 158) et en donne des exemples. Ces trois chapitres insistent sur les relations entre apprenantes et formatrices et sur le climat de complicité que les ateliers non mixtes permettent de construire, les apprentissages se faisant d’autant plus facilement lorsque la communication mutuelle des expériences se construit dans le respect et la confiance. Les outils (pédagogiques et pratiques) qui fournissent la base de ces partages y sont à chaque fois signalés et ces repérages peuvent servir de références aux formatrices et aux formateurs qui se trouveraient dans de telles situations.
Fassa Farinaz, « Edmée Ollagnier : Femmes et défis pour la formation des adultes », Nouvelles Questions Féministes, 2015/1 (Vol. 34), p. 135-138. DOI : 10.3917/nqf.341.0135. URL : https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2015-1-page-135.htm
Femmes et défis pour la formation des adultes. 2015
Ollagnier y montre à quel point (ré-)acquérir le lire, écrire et compter aide par exemple les femmes immigrées ou pauvres à retrouver confiance en elles-mêmes et à transformer leurs relations avec leurs cultures et leurs proches
la formation professionnelle bouleverse les relations des femmes avec ce qui les entoure, car elle les dote d’une forme d’indépendance et d’autonomie dont elles ne disposaient pas auparavant. « Se former pour progresser » examine la formation continue et ses enjeux. Il donne l’occasion à Ollagnier de revenir sur la sexuation des professions, le temps partiel, la non-reconnaissance du travail de care effectué dans les familles et les difficultés qui marquent les vies des femmes du fait des articulations entre les espaces-temps de la vie professionnelle et de la vie privée. Mais, comme dans les chapitres précédents, elle met en avant la formation comme « moyen de résistance et de solidarité entre femmes » (p. 158) et en donne des exemples. Ces trois chapitres insistent sur les relations entre apprenantes et formatrices et sur le climat de complicité que les ateliers non mixtes permettent de construire, les apprentissages se faisant d’autant plus facilement lorsque la communication mutuelle des expériences se construit dans le respect et la confiance. Les outils (pédagogiques et pratiques) qui fournissent la base de ces partages y sont à chaque fois signalés et ces repérages peuvent servir de références aux formatrices et aux formateurs qui se trouveraient dans de telles situations.
Fassa Farinaz, « Edmée Ollagnier : Femmes et défis pour la formation des adultes », Nouvelles Questions Féministes, 2015/1 (Vol. 34), p. 135-138. DOI : 10.3917/nqf.341.0135. URL : https://www.cairn.info/revue-nouvelles-questions-feministes-2015-1-page-135.htm