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  • Jean Horgues-Debat
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Mais au fait qui suis-je ?

D'abord militant autour de l'objection de conscience et de la non violence active, le Larzac et l'anti-nucléaire, du soutien aux migrants (la Cimade)
Tenté de servir le développement en Afrique avec mon diplôme d'ingénieur en énergie (solaire déjà), j'ai vite bifurqué pour tenter de changer les choses en France, en milieu rural dans les Alpes.
Je me suis plus tard impliqué dans la lutte pour l'égalité hommes-femmes, contre les violences sexistes et pour les approches de genre.
Le développement local, les services à la population, l'accès au numérique pour tous, l'économie sociale et solidaire, la participation citoyenne ont été les guides de mes engagements associatifs, professionnels et militants, pendant plus 40 ans jusqu'à ma retraite en 2017.
Je poursuis bénévolement des engagements maintenant surtout sur les transitions d'une part via la CIPRA et sur les nouveaux modes de coopération via l'Udess05
Une autre manière de me présenter pour cette conférence sur "l'idéologie viriliste" serait de dire que je suis un vieux mâle blanc dominant, cisgenre et hétéro. Je ne parle donc pas au nom d'une minorité sociale, racisée ou de genre opprimée... mais justement cette "normalité" interroge le statut privilégié de celui qui parle, de sa construction et de sa déconstruction...
Je tente à ma petite mesure de répondre ainsi aux intepélations de nombreuses féministes qui attendent que les hommes aussi prennent la parole.
Dans// Une pensée en mouvement (Odile Jacob, 2009), Françoise Héritier écrivait :« Le point aveugle de l’anthropologie se situe dans le questionnement du statut du masculin… et plus précisément du masculin adulte… la virilité adulte dont on ne parle pas ». Souvent au cours de ces interventions, Françoise Héritier évoquait la nécessité de transformer la vision masculine, c’est-à-dire la vision que les hommes ont de la compréhension et de l’organisation du monde. Au risque d’en heurter beaucoup, elle pensait qu’il ne revenait pas qu’aux femmes de transformer les représentations et les injonctions dont elles étaient les victimes, mais que femmes et hommes devaient ensemble transformer la vision masculine du monde, voire qu’il fallait convaincre les hommes de s’attaquer par eux-mêmes aux représentations dont ils étaient tout à la fois les bénéficiaires et les victimes.//