Contrairement à l’éthique en médecine, l’éthique de l’ingénierie est moins connue. Pourtant, elle n’en est pas moins essentielle. Tout d’abord, il s’agit de comprendre ce qu’est l’éthique. Michel Jonquières, vice-président de l’Académie de l’Ethique, explique : « À mes yeux, l’éthique représente la recherche d’un équilibre permanent entre des valeurs – ce que je crois – et un comportement – ce que je fais ». Ainsi, l’éthique est un questionnement constant et n’est pas à confondre avec la morale, qui définit l’ensemble de nos devoirs avec une distinction bien/mal, ni avec la déontologie, qui correspond à des règles clairement établies.
En effet, l’éthique est avant tout personnelle et mouvante. Michel Jonquières précise : « Face à deux situations identiques vécues dans un espace de temps différent, un individu peut adopter un comportement éthique différent, mais également s’il est seul ou s’il est en collectivité ». L’éthique n’a donc pas de règles universelles, et c’est ce qui complique son utilisation et son encadrement.
L’éthique de l’ingénierie correspond à une interrogation sur les enjeux soulevés par l’ingénierie. Pour Christelle Didier, elle invoque « des questions liées aux activités de conception et de création d’objets, de procédures ou de programmes. Elle porte sur les intérêts, demandes et besoins des utilisateurs finaux, des riverains ou tout autre groupe impacté par ces activités ou des individus dont le travail peut être transformé par des décisions relevant de l’ingénierie ».
Aujourd'hui, il est essentiel que les ingénieurs prennent en compte les impacts environnementaux, sociaux et sociétaux des solutions déployées, comme faisant partie intégrante de la responsabilité des ingénieurs.
Extrait de l'article "Ethique dans l’ingénierie : une responsabilité sociétale encore trop peu encadrée" posté le 14 janvier 2021 par Alexandra VÉPIERRE dans Entreprises et marchés
Les 3 objectifs de ce cours sont:
✅ Questionnaire de positionnement pour éveiller les consciences
En effet, l’éthique est avant tout personnelle et mouvante. Michel Jonquières précise : « Face à deux situations identiques vécues dans un espace de temps différent, un individu peut adopter un comportement éthique différent, mais également s’il est seul ou s’il est en collectivité ». L’éthique n’a donc pas de règles universelles, et c’est ce qui complique son utilisation et son encadrement.
L’éthique de l’ingénierie correspond à une interrogation sur les enjeux soulevés par l’ingénierie. Pour Christelle Didier, elle invoque « des questions liées aux activités de conception et de création d’objets, de procédures ou de programmes. Elle porte sur les intérêts, demandes et besoins des utilisateurs finaux, des riverains ou tout autre groupe impacté par ces activités ou des individus dont le travail peut être transformé par des décisions relevant de l’ingénierie ».
Aujourd'hui, il est essentiel que les ingénieurs prennent en compte les impacts environnementaux, sociaux et sociétaux des solutions déployées, comme faisant partie intégrante de la responsabilité des ingénieurs.
Extrait de l'article "Ethique dans l’ingénierie : une responsabilité sociétale encore trop peu encadrée" posté le 14 janvier 2021 par Alexandra VÉPIERRE dans Entreprises et marchés
Les 3 objectifs de ce cours sont:
EVEIL DE CONSCIENCE / REFLEXIONS / CURIOSITE
✅ Questionnaire de positionnement pour éveiller les consciences