A quoi ressemblerait un syndicat d'initiatives low-tech ? Un syndicat gardien des traces d'expérimentations passées et présentes sur le territoire. Un syndicat ouvert pour l'autonomisation individuelle et la force collective. Un syndicat qui se retrouve de 8h à 9h au gré des initiatives et des envies.
Carnets
Histoires
Cunéitourisme & gorges peu profondes - dimanche 1 juin (Stangala)
Résumé
Les ajoncs bourgeonnent & les bourgeois bougonnent pendant que le cunéitouriste attend son guide au mauvais endroit. C'est la faute à la base de données et à ce con de Michel qui a fait confiance à ce con de logiciel. Depuis le temps qu'on vous dit qu'y faut pas faire confiance aux ordinateurs.
A tout malheur son opportunitĂ©, commerciale en l'occurrence. Quoi de mieux qu'un quiproquo gĂ©ographique pour vanter les donnĂ©es incorruptibles du Kerlandrier ? Le quidam est conquis et les cartes de visite font patienter nos compagnons d'infortune au fameux "T". Avantage du cunĂ©itourisme : mĂȘme quand on se plante de destination, on se plante pas de beaucoup.
On a dĂ©jĂ vu Ă l'oeuvre notre guide, Ă la Maison du Patrimoine de Concarneau, haranguant une foule bedonnante de touristes aĂ©rophagiques entre deux Ăąges, cabotinant d'anecdotes en calembours, distillant son savoir du coin l'air de rien. Le type est un pro. DerriĂšre l'explication la plus anodine ou banale se cache, sans garantie aucune et c'est lĂ le sel de l'expĂ©rience, une pĂ©pite vernaculaire ou un trĂ©sor de savoir local. Le cunĂ©itouriste hors d'alerte aura tĂŽt Ă©chouĂ© Ă saisir la densitĂ© exotique et granitique (Ï = 2.7 mon pote c'est du lourd) du propos. Le type est un poĂšte parce qu'il ne le sait pas.
Son terrain de jeu : les terres acquises par le conseil départemental à la barbe du vénal Etat national. A quelques relents communards répondent les relents méphitiques du griffon du plateau qu'un type a un jour occis avant d'occir l'autre type qui a voulu lui piquer sa gonzesse. On vous la fait courte sinon l'homme blanc aux lunettes teintées va prendre le contrÎle de la dialectique et mansplainer à tout va sur les contreforts des coteaux incultes.
L'assemblĂ©e, plus bedonnantes que bretonnantes, ne lui tient pas rigueur de son breton approximatif. A coup de menez et de roc'h on conclut inĂ©vitablement que les gens du coin c'est pas les derniers quand il s'agit de trouver les cinquante maniĂšres de distinguer un caillou pointu d'un caillou arrondi. Le grand classique de linguiste Ă©mĂ©rite pour expliquer que mĂȘmes quand les gens ont rien Ă se mettre dans le cornet ils sont crĂ©atifs. Remettez-nous un peu de Giono.
Alors qu'on labofictionne entre deux stations du savoir local - généralement séparées de quinze ou vingt mÚtres - pour savoir comment on survivrait dans ce milieu verdoyant mais hostile aux ignorants botaniques comme nous, les ajoncs nous apparûtent. Prends-moi l'ajonc à pleine main, tout ça, mais surtout sÚme l'ajonc pour tes chevaux. On sait pas si on ira au paradis - rapport à Saint Pierre et les bretons alcoolos - mais on peut manger de l'ajonc.
Sur la redescente, entre une ruine et un big up Ă Jean-Marie DĂ©guinet, on traverse la houssaie. On aimerait bien passer l'aprĂšm' Ă se tordre de rire en demandant oĂč c'est mais on n'a pas le temps, faut qu'on fasse des blagues sur enlever l'eau Ă vĂ©lo derriĂšre nos vitres teintĂ©s de vieil homme blanc. On l'a dans le colimateur çui-lĂ qui fait rien qu'Ă Ă©taler sa science bancale Ă des moments inopportuns. Il a pourri notre quĂȘte mystique du caillou mythique de l'Ă©corchĂ© d'ErguĂ©-GabĂ©ric. On a failli oublier de voir la goutiĂšre creusĂ©e par les chevaux qui peuvent pas se baisser, mais on la voit plus parce qu'y en n'a plus de goutiĂšre donc on repart avec notre histoire de chevaux qui a soif Ă mi-pente sans trop savoir quoi en faire.
AprĂšs les bretons alcoolos c'est le meunier fainĂ©ant et priapique qui emplit dĂ©sespĂ©rĂ©ment l'espace jusqu'Ă ce que le gĂ©nie civil s'en mĂȘle. Un bief invisible, des prĂ©cisions techniques totalement hasardeuses, une reproduction mĂ©diocre d'une huile de Louis NoĂ«l et nous voilĂ Ă nouveau aimantĂ©s par ce lieu lĂ©gendaire. Moulin atypique cherche propriĂ©taire flambeur pour rĂ©novation diabolique du sol au plafond. HĂ©licoptĂšre de rigueur, farfadets non fournis, faut se projeter mais beaucoup de charme. L'autre moulin, en amont, c'est celui des huiles du coin. Celui-lĂ il doit ĂȘtre en bon Ă©tat mais on peut mĂȘme pas le toucher avec les yeux il est bien protĂ©gĂ©. Y a plus qu'Ă se rouler une tige dans du papier OCB, comme un clin d'oeil dĂ©sabusĂ© aux puissants de ce monde.
Mais surtout, y a plus qu'Ă se tirer parce que JĂ©jĂ© il a des fourmis dans les jambes et il est prĂȘt Ă toutes les extrĂ©mitĂ©s pour se sortir de cette situation. On s'escamote juste aprĂšs la passerelle au prĂ©texte fallacieux qu'on doit retrouver notre point de dĂ©part qui est Ă l'opposĂ© de leur point d'arrivĂ©e. Une adepte des randonnĂ©es corsĂ©es prend la tangente avec nous, lasse de ronger son frein aprĂšs son col de la Forclaz. PrĂ©servĂ© du culte de la performance physique grĂące Ă notre guide omnibus, il nous reste assez de luciditĂ© pour Ă©chapper aux poulpiquets, et de batterie pour se gĂ©olocaliser.
Nous n'aurons pas goĂ»tĂ© Ă l'extase de l'autre rive qui, nous n'en doutons pas, recĂšle maintes merveilles au creux du tapis des fougĂšres. Nous restons sur notre faim, un brin embarrassĂ©s d'abandonner cette Ă©quipĂ©e Ă©phĂ©mĂšre et anonyme, inquiets de n'ĂȘtre plus les corps Ă©trangers et malicieux autour desquels s'agglomĂšre la nacre endĂ©mique de la petite histoire locale. Mais nous reviendrons, Jean-Marie. Nous reviendrons et les abeilles essaimeront du fond des gorges au sommet du coteau.
A tout malheur son opportunitĂ©, commerciale en l'occurrence. Quoi de mieux qu'un quiproquo gĂ©ographique pour vanter les donnĂ©es incorruptibles du Kerlandrier ? Le quidam est conquis et les cartes de visite font patienter nos compagnons d'infortune au fameux "T". Avantage du cunĂ©itourisme : mĂȘme quand on se plante de destination, on se plante pas de beaucoup.
On a dĂ©jĂ vu Ă l'oeuvre notre guide, Ă la Maison du Patrimoine de Concarneau, haranguant une foule bedonnante de touristes aĂ©rophagiques entre deux Ăąges, cabotinant d'anecdotes en calembours, distillant son savoir du coin l'air de rien. Le type est un pro. DerriĂšre l'explication la plus anodine ou banale se cache, sans garantie aucune et c'est lĂ le sel de l'expĂ©rience, une pĂ©pite vernaculaire ou un trĂ©sor de savoir local. Le cunĂ©itouriste hors d'alerte aura tĂŽt Ă©chouĂ© Ă saisir la densitĂ© exotique et granitique (Ï = 2.7 mon pote c'est du lourd) du propos. Le type est un poĂšte parce qu'il ne le sait pas.
Son terrain de jeu : les terres acquises par le conseil départemental à la barbe du vénal Etat national. A quelques relents communards répondent les relents méphitiques du griffon du plateau qu'un type a un jour occis avant d'occir l'autre type qui a voulu lui piquer sa gonzesse. On vous la fait courte sinon l'homme blanc aux lunettes teintées va prendre le contrÎle de la dialectique et mansplainer à tout va sur les contreforts des coteaux incultes.
L'assemblĂ©e, plus bedonnantes que bretonnantes, ne lui tient pas rigueur de son breton approximatif. A coup de menez et de roc'h on conclut inĂ©vitablement que les gens du coin c'est pas les derniers quand il s'agit de trouver les cinquante maniĂšres de distinguer un caillou pointu d'un caillou arrondi. Le grand classique de linguiste Ă©mĂ©rite pour expliquer que mĂȘmes quand les gens ont rien Ă se mettre dans le cornet ils sont crĂ©atifs. Remettez-nous un peu de Giono.
Alors qu'on labofictionne entre deux stations du savoir local - généralement séparées de quinze ou vingt mÚtres - pour savoir comment on survivrait dans ce milieu verdoyant mais hostile aux ignorants botaniques comme nous, les ajoncs nous apparûtent. Prends-moi l'ajonc à pleine main, tout ça, mais surtout sÚme l'ajonc pour tes chevaux. On sait pas si on ira au paradis - rapport à Saint Pierre et les bretons alcoolos - mais on peut manger de l'ajonc.
Sur la redescente, entre une ruine et un big up Ă Jean-Marie DĂ©guinet, on traverse la houssaie. On aimerait bien passer l'aprĂšm' Ă se tordre de rire en demandant oĂč c'est mais on n'a pas le temps, faut qu'on fasse des blagues sur enlever l'eau Ă vĂ©lo derriĂšre nos vitres teintĂ©s de vieil homme blanc. On l'a dans le colimateur çui-lĂ qui fait rien qu'Ă Ă©taler sa science bancale Ă des moments inopportuns. Il a pourri notre quĂȘte mystique du caillou mythique de l'Ă©corchĂ© d'ErguĂ©-GabĂ©ric. On a failli oublier de voir la goutiĂšre creusĂ©e par les chevaux qui peuvent pas se baisser, mais on la voit plus parce qu'y en n'a plus de goutiĂšre donc on repart avec notre histoire de chevaux qui a soif Ă mi-pente sans trop savoir quoi en faire.
AprĂšs les bretons alcoolos c'est le meunier fainĂ©ant et priapique qui emplit dĂ©sespĂ©rĂ©ment l'espace jusqu'Ă ce que le gĂ©nie civil s'en mĂȘle. Un bief invisible, des prĂ©cisions techniques totalement hasardeuses, une reproduction mĂ©diocre d'une huile de Louis NoĂ«l et nous voilĂ Ă nouveau aimantĂ©s par ce lieu lĂ©gendaire. Moulin atypique cherche propriĂ©taire flambeur pour rĂ©novation diabolique du sol au plafond. HĂ©licoptĂšre de rigueur, farfadets non fournis, faut se projeter mais beaucoup de charme. L'autre moulin, en amont, c'est celui des huiles du coin. Celui-lĂ il doit ĂȘtre en bon Ă©tat mais on peut mĂȘme pas le toucher avec les yeux il est bien protĂ©gĂ©. Y a plus qu'Ă se rouler une tige dans du papier OCB, comme un clin d'oeil dĂ©sabusĂ© aux puissants de ce monde.
Mais surtout, y a plus qu'Ă se tirer parce que JĂ©jĂ© il a des fourmis dans les jambes et il est prĂȘt Ă toutes les extrĂ©mitĂ©s pour se sortir de cette situation. On s'escamote juste aprĂšs la passerelle au prĂ©texte fallacieux qu'on doit retrouver notre point de dĂ©part qui est Ă l'opposĂ© de leur point d'arrivĂ©e. Une adepte des randonnĂ©es corsĂ©es prend la tangente avec nous, lasse de ronger son frein aprĂšs son col de la Forclaz. PrĂ©servĂ© du culte de la performance physique grĂące Ă notre guide omnibus, il nous reste assez de luciditĂ© pour Ă©chapper aux poulpiquets, et de batterie pour se gĂ©olocaliser.
Nous n'aurons pas goĂ»tĂ© Ă l'extase de l'autre rive qui, nous n'en doutons pas, recĂšle maintes merveilles au creux du tapis des fougĂšres. Nous restons sur notre faim, un brin embarrassĂ©s d'abandonner cette Ă©quipĂ©e Ă©phĂ©mĂšre et anonyme, inquiets de n'ĂȘtre plus les corps Ă©trangers et malicieux autour desquels s'agglomĂšre la nacre endĂ©mique de la petite histoire locale. Mais nous reviendrons, Jean-Marie. Nous reviendrons et les abeilles essaimeront du fond des gorges au sommet du coteau.
Date de l'échange
01.06.2025 - 14:30
Oulala oulipesque & CaCA - vendredi 7 mars (La Coursive)
Résumé
RĂ©troplanninG SâPERM
J-28
Bien en amont :
- 1
- 1
- 1
- 1
- 1
- 1
- Du
- 1
- 1
- 1
- 1
- 1
- 1
- 3
La semaine avant :
- Prévenir les journaux pour la gloire
-
Ă lâarrache :
- Quoi combien à acheter aux commerçants
Jour J
- Rdv 9h
J-28
Bien en amont :
- 1
rocket stove
à soupe opérationnel- 1
rocket stove
Ă eau chaude - 1
autorisation
(officielle ou officieuse) de Mathieu- 1
discours
de présentation du SLIP- 1
support visuel
du SLIP : flyer ? Grande affiche ? Un journal pirate A5 recto verso sudoko + message encapacitant ou description des actions du SLIP pour mettre des chamalows sur le feu plutot que de lâhuile- 1
protocole
de prise dâadhĂ©sion - Du
matos de cuisine
: 2-3 Table, 1000 Ă©co up, 3 bassines de rinçageâŠ- 1
logo
du SLIP- 1
imprimante a ticket de caisse sticker
- 1
étiqueteuse à poinçon
/relief Ă lâancienne- 1
moyen de transport
du matos - 1
Rosalie
- 1
Boombike
- 3
costumes
SLIPernétiqueLa semaine avant :
- Prévenir les journaux pour la gloire
-
Sic transit gloria mundi
Ă lâarrache :
- Quoi combien à acheter aux commerçants
Jour J
- Rdv 9h
Date de l'échange
07.03.2025 - 08:15
Nazes nazis & hacking journalistique - jeudi 20 février 8h04 (Le Grand Bleu - Les Sables Blancs)
Résumé
Il semblerait que les fascistes soient partout, faut-il rester dans une bulle ou s'exposer aux tombereaux de merde ininterrompus offerts gracieusement par l'actualité ? C'est un prolepse et une solution : on s'en remet à Mal Entendus de Nina Fasciaux.
A dĂ©faut de lutte antifasciste, on se rĂȘve en hackers d'entrefilets du TĂ©lĂ©gramme et en pornographes des maronniers de Girec Flusher.
A dĂ©faut de lutte antifasciste, on se rĂȘve en hackers d'entrefilets du TĂ©lĂ©gramme et en pornographes des maronniers de Girec Flusher.
Date de l'échange
20.02.2025 - 08:05
Insémination & Bambou de feu - vendredi 7 février 16h00 (Le Jockey & ses toilettes)
Résumé
Moment fondateur pendant lequel on a joué du stylo BIC sur les pages blanches de nos pensées slipernétiques jusqu'à culminer à des formules cryptiques telles que
Apparemment, les dons de Low-tech Lab conduisent Ă un
Et tandis que Pascal Chabot & Matthew Crawford ont le travail à portée de main, on a les mains dans le SLIP. Va falloir se retrousser les manches pour la Social Perm (S'PERM) apartisane du vendredi 4 avril.
SLIP ft.YA+K. 20*1900=????
.Apparemment, les dons de Low-tech Lab conduisent Ă un
reach
colossale sur les plateformes d'occasion, sûrement à cause du capital immatériel sur le point de se retrouver dans la nature.Et tandis que Pascal Chabot & Matthew Crawford ont le travail à portée de main, on a les mains dans le SLIP. Va falloir se retrousser les manches pour la Social Perm (S'PERM) apartisane du vendredi 4 avril.
Date de l'échange
07.02.2025 - 16:00
Dégaine pluvieuse, dégaine heureuse - mercredi 8 janvier 8h30 (La Coursive - Le Jean Bart)
Résumé
On rattrape un rendez-vous manqué à La Coursive dans une atmosphÚre humide - rapport à la piscine qui se dessine sur le carrelage -, flegmatique - rapport au tenancier que ça a pas l'air de perturber - et encore un peu planante - rapport au conte beauforto-jurassien sur grand écran au sujet duquel on ne conclut pas si c'est bourgeois et/ou cliché de faire jouer des acteurs non-professionnels. Le Grand Est nous ravit, entre la fraßcheur délicieuse de PHJ et le pragmasisme érudit de Coquard.
Monsieur et Madame Houston ont un fils comment s'appelle-t-il ?
Au Jean Bart (qui est pas plus breton que j'ai de beurre au cul), Robby Krieger tente de maintenir le rythme pendant que Jim Morrisson sous acide cherche les portes de la perception. Et nous, en presque tenue d'Ă©boueurs, on attire la sympathie du tenancier, plus rockeur que flegmatique, qui se demande ce qu'on fout lĂ . C'est contre nos principes mais on reviendra dis. On se perd en conjecture sur l'avenir du SLIP, puis on atterrit sur la nĂ©cessitĂ© d'une tempĂȘte de cerveau bien situĂ©e, avant de poursuivre pĂȘle-mĂȘle avec une labofiction, une Ă©cole de la chute & des chevaux de Troie culturo-intellectuels. La nĂ©cessitĂ© de mobiliser le Bailly Dumont d'Urville, la future Ă©dile de KKR et des copaines en tout genre se fait pressante, histoire de sortir une bonne fois pour toute de notre zone de confort et se prendre des rĂąteaux au sens plus propre que figurĂ© parce que les concepts ça va suffire.
Il pleut sur Concarneau qui contrepĂšte trop peu. Vous reprendez bien un coup de vin pour pousser le riz ?
G. Debord
Au Jean Bart (qui est pas plus breton que j'ai de beurre au cul), Robby Krieger tente de maintenir le rythme pendant que Jim Morrisson sous acide cherche les portes de la perception. Et nous, en presque tenue d'Ă©boueurs, on attire la sympathie du tenancier, plus rockeur que flegmatique, qui se demande ce qu'on fout lĂ . C'est contre nos principes mais on reviendra dis. On se perd en conjecture sur l'avenir du SLIP, puis on atterrit sur la nĂ©cessitĂ© d'une tempĂȘte de cerveau bien situĂ©e, avant de poursuivre pĂȘle-mĂȘle avec une labofiction, une Ă©cole de la chute & des chevaux de Troie culturo-intellectuels. La nĂ©cessitĂ© de mobiliser le Bailly Dumont d'Urville, la future Ă©dile de KKR et des copaines en tout genre se fait pressante, histoire de sortir une bonne fois pour toute de notre zone de confort et se prendre des rĂąteaux au sens plus propre que figurĂ© parce que les concepts ça va suffire.
Il pleut sur Concarneau qui contrepĂšte trop peu. Vous reprendez bien un coup de vin pour pousser le riz ?
Date de l'échange
08.01.2025 - 08:00
Ondes kamikazes chez les Slypclistes - mardi 5 novembre 8h30 (Chez Gustave)
Résumé
Une preuve de plus - s'il en fallait - que l'oisiveté & l'absence de planification sont mÚres de sérendipité, à condition d'une douzaine d'idées disruptives à la minute.
La discussion s'engage silencieusement sous les auspices violemment érudits de Ted dont on avait négligemment laissé traßné là la préface, ainsi que sous le regard cockerien de Gustave dont l'immense peinture à l'huile nous toise.
Pression de l'Ordre Bancaire mise de cĂŽtĂ©, on se penche sur la possibilitĂ© d'une version IRL de Road Rash baptisĂ©e Kamibike. La nature dĂ©testant le vide, il s'agit de combler un vide juridique - celui des accidents de la route impliquant des vĂ©los - pour instiller progressivement mais efficacement la peur chez l'automobiliste moyen. Partant que le cycliste, en tant qu'il est urbainement inoffensif, est systĂ©matiquement dans son droit, nonobstant qu'il soit kamikaze, il peut, pourvu d'ĂȘtre Ă©quipĂ© et compĂ©tent, tirer un revenu substantiel d'une activitĂ© kamikaze Ă vĂ©lo. En provoquant sciemment un accident, de prĂ©fĂ©rence avec un SUV de marque allemande - d'oĂč l'importance d'un lourd Ă©quipement de protection, le cycliste bien formĂ© pourra simuler une chute (anecdotique), un traumatisme (inexistant) ou prĂ©tendre la destruction (fallacieuse) de son seul moyen de locomotion. Si le projet est menĂ© Ă bien, une atmosphĂšre anxiogĂšne Ă la limite de la guĂ©rilla urbaine pourra se dĂ©ployer sur les routes dĂšs qu'un automobiliste croisera un cycliste dont le regard appuyĂ©, au dĂ©tour d'un rond-point, Ă©quivaudra Ă une dĂ©claration de guerre.
Paragraphe ci-dessus à bien méditer quand on sait qu'un rétro de Merco vaut 700 balles sur le marché de l'occasion.
Une opportunité ne venant jamais seule, on constate que le programme de remise en selle de la CCA tombe à pic pour promouvoir une école du vélo kamikaze. L'on peut commencer par d'innofensives courses de lenteur & autres parcours d'obstacles pour finir, aprÚs un parcours certifiant adéquat, par des joutes à vélo et des cascades subversives. On mentionne un certain TancrÚde qui a l'air de peser dans le milieu. Visiblement, Duval & Scoffoni partagent notre engouement.
Tout ça ne nous dit pas pourquoi les vendeurs de voiture s'habillent en doudoune sans manche alors que l'on trouve des armures médiévales MARTO sur leboncoin pour 1800⏠(prix en baisse). On a du pain slipernétique sur la planche.
La discussion s'engage silencieusement sous les auspices violemment érudits de Ted dont on avait négligemment laissé traßné là la préface, ainsi que sous le regard cockerien de Gustave dont l'immense peinture à l'huile nous toise.
Pression de l'Ordre Bancaire mise de cĂŽtĂ©, on se penche sur la possibilitĂ© d'une version IRL de Road Rash baptisĂ©e Kamibike. La nature dĂ©testant le vide, il s'agit de combler un vide juridique - celui des accidents de la route impliquant des vĂ©los - pour instiller progressivement mais efficacement la peur chez l'automobiliste moyen. Partant que le cycliste, en tant qu'il est urbainement inoffensif, est systĂ©matiquement dans son droit, nonobstant qu'il soit kamikaze, il peut, pourvu d'ĂȘtre Ă©quipĂ© et compĂ©tent, tirer un revenu substantiel d'une activitĂ© kamikaze Ă vĂ©lo. En provoquant sciemment un accident, de prĂ©fĂ©rence avec un SUV de marque allemande - d'oĂč l'importance d'un lourd Ă©quipement de protection, le cycliste bien formĂ© pourra simuler une chute (anecdotique), un traumatisme (inexistant) ou prĂ©tendre la destruction (fallacieuse) de son seul moyen de locomotion. Si le projet est menĂ© Ă bien, une atmosphĂšre anxiogĂšne Ă la limite de la guĂ©rilla urbaine pourra se dĂ©ployer sur les routes dĂšs qu'un automobiliste croisera un cycliste dont le regard appuyĂ©, au dĂ©tour d'un rond-point, Ă©quivaudra Ă une dĂ©claration de guerre.
Une opportunité ne venant jamais seule, on constate que le programme de remise en selle de la CCA tombe à pic pour promouvoir une école du vélo kamikaze. L'on peut commencer par d'innofensives courses de lenteur & autres parcours d'obstacles pour finir, aprÚs un parcours certifiant adéquat, par des joutes à vélo et des cascades subversives. On mentionne un certain TancrÚde qui a l'air de peser dans le milieu. Visiblement, Duval & Scoffoni partagent notre engouement.
Tout ça ne nous dit pas pourquoi les vendeurs de voiture s'habillent en doudoune sans manche alors que l'on trouve des armures médiévales MARTO sur leboncoin pour 1800⏠(prix en baisse). On a du pain slipernétique sur la planche.
Date de l'échange
05.11.2024 - 08:30
Triangulation slibarnétique à la conférence grand public du FTA - mercredi 24 octobre 18h30 (Le Sterenn)
Résumé
Un Monsieur Loyal gouailleur, un Rond-point Individuel goguenard, et des Spectateurs qui gobent et se marrent. Un évÚnement, trois situations.
L'Histoire retiendra pĂȘle-mĂȘle que la gare de Rosporden est une chasse d'eau de mer salĂ©e, qu'on n'attrape pas les auto-stoppeurs avec du vinaigre, qu'en 2044, c'est lĂ qu'y a des croĂ»tes, et c'est lĂ qu'y a des mies, que l'indĂ©pendance est ambiguĂ«, qu'un voyage dans le temps c'est facile, pourvu qu'on ait le beat et la plume, que l'Histoire se dĂ©coupe en trois temps, pas plus pas moins - maintenant, la Renaissance et les Romains -, que la catatonie ambiante est tout sauf rationnelle, que si t'as un coup de mou assieds-toi sous un arbre ou sur une bitte d'amarrage, et que l'important, dans tout ça, c'est d'Ă©couter de la musique, dussiez-vous le faire dans un ocĂ©an de plastique, parce qu'un monde dĂ©sirable n'est pas qu'une utopie.
Pyc a payé son coup, on reviendra.
L'Histoire retiendra pĂȘle-mĂȘle que la gare de Rosporden est une chasse d'eau de mer salĂ©e, qu'on n'attrape pas les auto-stoppeurs avec du vinaigre, qu'en 2044, c'est lĂ qu'y a des croĂ»tes, et c'est lĂ qu'y a des mies, que l'indĂ©pendance est ambiguĂ«, qu'un voyage dans le temps c'est facile, pourvu qu'on ait le beat et la plume, que l'Histoire se dĂ©coupe en trois temps, pas plus pas moins - maintenant, la Renaissance et les Romains -, que la catatonie ambiante est tout sauf rationnelle, que si t'as un coup de mou assieds-toi sous un arbre ou sur une bitte d'amarrage, et que l'important, dans tout ça, c'est d'Ă©couter de la musique, dussiez-vous le faire dans un ocĂ©an de plastique, parce qu'un monde dĂ©sirable n'est pas qu'une utopie.
Pyc a payé son coup, on reviendra.
Date de l'échange
24.10.2024 - 18:30
Le SLIP rencontre son avenir bancaire - mardi 22 octobre 14h (Crédit Patate du Rouz)
Résumé
Quatorze heures pétantes, Madame Le Gléau, à ne pas confondre avec Le Glaude, accueille les membres du SLIP, occupés à reluquer cette espÚce de grand volet en plastique futuriste destiné on le suppose à condamner d'éventuels violateurs de coffres à l'impuissance.
Le sourire et la poignĂ©e de main franches de celle qui sait qu'elle a coiffĂ© au poteau ses concurrents impotents sur la crĂȘte escarpĂ©e de la RGPD, elle expose les dĂ©tails bancaires pour l'affaire associative. Les nĂ©o-situationnistes s'imaginent dĂ©jĂ innonder des places publiques hilares Ă grand coup de flyers subversifs aux frais de la princesse, laissant pour Ă©piphĂ©nomĂšnes le reste du propos liminaire de Laetitia.
S'ensuivra la premiÚre présentation du Syndicat à une institution officielle par son président. Il y fut question d'Explore, d'aventure ancrée, d'ambitions situées aux confins de la huitiÚme circonscription et de paysage local. Laetitia accrochait, indéniablement, entre acquiescement formel, du bout du menton, et sincÚre engouement slibernétique, du fond du cortex. Le trésorier, bien qu'occupé à récupérer des accÚs wifi en usant de magie noire pour ne pas réussir à envoyer des pdf qui ne remonteront pas dans le logiciel et qui finiront pris en photo sur un écran 28 pouces par une tablette, se laissait porter indolemment par le mascaret de l'exposé. Une contre-lame de fond promis à un avenir joyeux.
C'est pas tout ça mais faut qu'on retourne faire du PIB, donc on s'éternise pas pour le café et on repart avec deux Ziploc et trois feuilles de papier toilette. Pendant ce temps, inébranlable, le mestre réfléchit au moyen de ramener les k⏠indispensables au versement du dû, le dû fondateur, celui par qui tout a commencé.
Le sourire et la poignĂ©e de main franches de celle qui sait qu'elle a coiffĂ© au poteau ses concurrents impotents sur la crĂȘte escarpĂ©e de la RGPD, elle expose les dĂ©tails bancaires pour l'affaire associative. Les nĂ©o-situationnistes s'imaginent dĂ©jĂ innonder des places publiques hilares Ă grand coup de flyers subversifs aux frais de la princesse, laissant pour Ă©piphĂ©nomĂšnes le reste du propos liminaire de Laetitia.
S'ensuivra la premiÚre présentation du Syndicat à une institution officielle par son président. Il y fut question d'Explore, d'aventure ancrée, d'ambitions situées aux confins de la huitiÚme circonscription et de paysage local. Laetitia accrochait, indéniablement, entre acquiescement formel, du bout du menton, et sincÚre engouement slibernétique, du fond du cortex. Le trésorier, bien qu'occupé à récupérer des accÚs wifi en usant de magie noire pour ne pas réussir à envoyer des pdf qui ne remonteront pas dans le logiciel et qui finiront pris en photo sur un écran 28 pouces par une tablette, se laissait porter indolemment par le mascaret de l'exposé. Une contre-lame de fond promis à un avenir joyeux.
C'est pas tout ça mais faut qu'on retourne faire du PIB, donc on s'éternise pas pour le café et on repart avec deux Ziploc et trois feuilles de papier toilette. Pendant ce temps, inébranlable, le mestre réfléchit au moyen de ramener les k⏠indispensables au versement du dû, le dû fondateur, celui par qui tout a commencé.
Date de l'échange
22.10.2024 - 14:00
SLIP du matin - lundi 14 octobre 8h (Le Suffren)
Résumé
Il y fut question de géocaching situé, d'onboarding intense et suave et de machine à stickers.

Suffren le bailli attendant sa Tropézienne

Date de l'échange
14.10.2024 - 08:00
AG constitutive du SLIP KK - mardi 24 septembre 8h (Les Embruns)
Résumé
OĂč l'unanimitĂ© rĂšgne quand on envisage de faire des aller-retour sur les lignes de bus du rĂ©seau Coralie.

Premier café situé

Date de l'échange
24.09.2024 - 08:00
Matrices de convergence - 6 mai 2024
Date de l'échange
06.05.2024
Echanges du 10 avril 2024
Résumé
Echange de 2h avec un emps long sur la clarification de l'évolution du LTL vis a vis d'une commaunuté locale
Date de l'échange
10.04.2024
Echanges du 4 mars 2024 - KAL
Résumé
Echange au KAL pendant 2h pour partager les regards et possibilité avec les différents acteurs du territoire
Date de l'échange
04.03.2024
A l'agenda (Territoire CCA)
Traces d'expérimentations
Lieux et structures
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