Resituer le projet périnatalité:
- Peu de femmes enceintes repérées consommatrices de produits psycho-actifs au sein de la maternité, de la PMI et du CSAPA. (chiffre) ou tardivement au moment de l'accouchement.
- Présentation du projet

Impulsée par les deux CSAPA des Hautes-Alpes (Centre de soins , d'accompagnement et de prévention en addictologie), en partenariat avec les acteurs locaux, financée par la DTARS 05, une action globale sur périnatalité et addiction se déroule actuellement.

Plusieurs volets sont déjà réalisés :
â?¢ une conférence à Gap et à Briançon du Pr LEJEUNE intervenant dans le DU « Périnatalité et addiction », à destination des professionnels, en octobre 2016;
â?¢ 4 sessions de co formation (2 sur Briançon et 2 sur Gap) de 2016 à 2018;
â?¢ une formation RPIB périnatalité et addiction, de 4 jours au dernier trimestre 2017;
â?¢ des actions de prévention à destination de futurs parents;
â?¢ questionnaire d'auto-évaluation largement diffusé auprès des femmes enceintes;
â?¢ des séances d'informations et d'échanges pour futurs parents.

De toutes ces actions, émerge un réseau « Périnatalité et addiction » qui est amené à s'étoffer.

Informations recueillis au cours des formations
Ce qu'on a appris au cours de ces formations (quelques fondamentaux)

Grossesse = fenêtre d'opportunité pour
  • infléchir la trajectoire d'une femme abusant de SPA

Le plus important est un changement de regard, plus humain et chaleureux, envers ces familles= prise en charge par une équipe pluri-professionnelle chaleureuse, bien formée et cohérente et un Réseau Périnatalité/Addictions
En amont d'éventuelles futures grossesses, aborder la question de grossesse et addiction ainsi que de parentalité et addiction = parler du désir d'enfant et proposer des soins gynéco en CSAPA ou CAARUD
PRINCIPAUX FACTEURS PRONOSTIQUES DEVELOPPEMENTAUX A LONG TERME après exposition in utero aux substances psychoactives
+++ environnement = qualité de la relation parents-enfant et du style de vie familial.
+++ alcool
++ séquelles de prématurité et/ou RCIU et/ou anoxie per natale après suivi médiocre ou nul de la grossesse
± tabac, cannabis, cocaïne, amphétamines
Opiacés = 0
La qualité de vie d'un enfant dépend donc surtout de son environnement
Il faut donc :
dépister en cours de grossesse, les vulnérabilités familiales
et tenter de les améliorer
par un travail d'équipe pluri-professionnel en réseau

Pour prévenir le risque de sur-handicap
Parler de la réduction des risques: le mieux c'est de ne pas consommer mais si vous consommez le mieux c'est...

Les perspectives (professionnels formés)
Le partenarial qui se développe, la plateforme collaborative, la journée du 18 octobre et l'action grand public du 13 octobre Gap-Briançon
Une illustration clinique
  • (Mme A): Ã?volution entre une grossesse dans un contexte d'importantes consommations de SPA avec une enfant présentant des troubles, un lien mère-enfant difficile et un placement à la sorite de la maternité et une grossesse et un accouchement 2 ans plus tard accompagnée par un maillage pluridisciplinaire de professionnels de la périnatalité, de l'addiction et de la psychiatrie permettant l'installation d'un lien mère enfant, allaitement, soin de nursing de qualité et un retour à domicile sans mesure éducative avec un étayage de prpofessionnel
Besoins et suggestions