Jour 1, départ vers les montagnes grises


Ma très chère mère, grande génitrice de mes jours,

Vous vous souviendrez comme j'étais impatience de pouvoir enfin partir courir le monde, seule, ne dépendant que de mes propres capacités ? J'ai découvert que la réalité est encore plus incroyable que ce que j'avais pu imaginer !

Depuis mon départ du Collège de Magie jusqu'à cet instant, tout le monde m'encourage à aller de l'avant et tout le monde a fait preuve de la plus grande amabilité. Même un nain ! Je l'ai vu dans son regard : l'idée de m'apporter son secours lui à traverser l'esprit !

Mais je me disperse, comme d'habitude direz-vous, et je vais tacher de reprendre au début.

J'avais remonté le Reik quelques jours et je m'étais arrêtée à une auberge pour trouver le meilleur moyen de poursuivre mon périple vers les montagnes grises en remontant la Teufel quand un homme est entré. Il était bien vêtu, se tenait droit et ses cheveux étaient propres, j'en ai donc déduit qu'il devait appartenir à la classe des nobles humains sans écarter la possibilité qu'il puisse être un bourgeois particulièrement riches.

Vous noterez que je n'ai rien oublié de vos leçons sur la bonne façon de classer les humains avant d'interagir avec eux !

Enfin donc, cet homme est entré dans l'auberge à la recherche de volontaires pour rejoindre l'équipage d'une péniche qui devait justement remonter la rivière ! Nous n'étions que quatre voyageurs présent et je n'eu donc aucun problème à me faire engager par le dénommé Ruger Reuter.

Engager ! Vous vous rendez compte ? On va m'emmener là où je veux aller et on va me payer pour le faire ! Évidemment je devrai travailler pour mériter ce salaire mais je dois encore m'habituer à la place que l'or occupe dans le cœur des hommes. Père a peut être raison de dire que l'or n'est pas au service des humains mais que ce sont eux qui se sont mis au service de l'or. Saviez-vous qu'ils demandent à être payé pour la plus simple hospitalité ?

Or, donc, nous embarquâmes tous les quatre sur le Trandafir, l'embarcation la plus pittoresques qu'il m'ait était donné de voir : la peinture doit être aussi vieille que moi et le bois commençai à pourrir à certains endroits ! Peut être ses péniches ne sont-elles pas sensé vivre plus longtemps que leur propriétaire ?

Mais je ne vous ai pas parlé des trois autres voyageurs ! Le plus remarquable est sans aucun doute Gnoldok , un de ses nains qui cherche à laver leur honneur en se lançant dans des combats perdus d'avance. Sa crête de cheveux oranges le précède où qu'il arrive et nul ne peux nier son courage : il s'est jeté à l'eau par deux fois pour me défendre contre un de ses énormes poissons qui semblent infester les rivières, alors que que ce brave petit bonhomme ne sait pas nager !

Si Noldok est la fougue, Erika est le stoïcisme incarné. Novice d'un de ses ordres militants voués à Sigmar, vous auriez dû la voir rester de marbre pour tout analyser et diriger les efforts de l'équipage et de Gribit , un halfeling dont les abdominaux sont gargantuesques ! Sans ses nerf d'acier, qui sait comment aurait fini cette histoire alors que notre croisière virait à la tragédie dans la plus grande confusion !

En effet, malgré la vigilance de Vadoma, la doyenne Strigany , qui utilisait son don de double vue pour communier avec ses ancêtres et les esprits du fleuve, le capitaine Reiko mena son navire doit sur un roc qui s'enfonça dans l'étrave et nous immobilisa tout net. Vadomo et Gnoldok tombèrent à l'eau, qui pouvez rester sur le bateau ? J'accrochais ma besace à un cabillot, saisi un bout et plongeais pour sauver la vieille femme ! Erika compris immédiatement que j'aurai besoin d'aide pour la remonter et elle se saisie du cordage. Mais j'eu à peine le temps de le nouer autour de la veille femme que le poisson susmentionné tentait de m'avaler toute entière ! Il fallut les assauts répétés et gargouillant du vaillant nain pour faire fuir ce monstre écailleux !

Je m'en tirais avec un bras cassé qu'Erika banda de son mieux et l'équipage Strigany s'est montré d'une incroyable chaleur à mon égard. Malheureusement le Trandafir sombrait doucement et nous dûment évacuer en emmenant les quelques bien que nous pouvions porter. Nous voici donc partis à pieds vers le campement proche de la ville de Grausse , avançant dans un brouillard qui créé une ambiance absolument délicieuse. J'espère que nous verrons des feux-follets et j'ai hâte que nous nous arrêtions pour diner, en effet, Gribit est experte en plantes aromatiques, elle va certainement nous préparer un festin !

La suite...