Un joli poème transmis par Eleonor


I wandered* lonely as a cloud errer
That floats on high over vales and hills
When all at once* I saw a crowd, tout à coup
A host of golden daffodils* jonquilles
Beside the lake, beneath* the trees, * au-dessous
Fluttering* and dancing in the breeze * * flottant *brise

Continuous as the stars that shine
And twinkle on the milky way,
They stretched in never-ending line
Along the the margin of a bay:
Ten thousand saw I at a glance,
Tossing their heads in sprightly dance.

The waves beside them danced; but they
Out-did the sparking waves in glee:
A poet could not but be gay,
In such a jocund company:
I gazed and gazed but little thought
What wealth the show to me had brought:

For oft, when on my couch I lie
In vacant or in pensive mood,
They flash upon that inward eye
Which is the bliss of solitude;
And then my heart with pleasure fills,
And dances with the daffodils.
William Wordsworth.

The Nantes to Brest canal construction projects were initiated under the Old Regime.They began under Napoleon 1st for strategic reasons. In 1804, the construction of the canal began at both ends in Loire Inférieur (Loire Atlantique) and in Finistère.It will take 38 years to complete the work (in 1842).
The operation cost 160 million gold francs in 1860, a current equivalent estimated at around 150 million euros.

* 238 locks in total but none with that number: in Redon, there is a 17 bis lock;18 were swallowed up following the construction of the Guerlédan dam in 1923.

- Un peu d'histoire :


Les projets de construction du canal de Nantes à Brest ont été initiés sous l'Ancien Régime.Ils ont débuté sous Napoléon 1er pour des raisons stratégiques. En 1804, la construction du canal débute aux deux extrémités en Loire Inférieure (Loire Atlantique) et dans le Finistère.
Il faudra 38 ans pour achever les travaux (en 1842)
L'opération a coûté 160 millions de francs-or en 1860, un équivalent actuel estimé à environ 150 millions d'euros.*

238 écluses au total mais aucune avec le numéro 238 : à Redon, il existe une écluse 17 bis ; 18 ont été englouties suite à la construction du barrage de Guerlédan en 1923.



Work by Anne-Gaëlle


  • The attitude towards one's job and the work world has dramatically changed over the last 2 or 3 generations. If I'm thinking about work for my parents or grandparents 'generations comparing to mine, a large number of things has changed.

For instance, my dad worked in the same factory during more than 40 years and my mother did the same in her field. On the contrary, me and my brothers are in our 30's and we've already worked in several places.
  • With the quick development of the Internet and the means of transport, the professional opportunities are more important and can be far from where we come from. I worked in Paris 10 years ago after my studies. When I quit my job, I chose a job in Brittany by chance and I never left.
  • I'm still working in the same field but a lot of people of all ages change their job domain during their career. Strangely, some people make studies in one field but never work in the domain they studied for but completely change. This trend of changing for another field has even rocketed with Covid because some people go back to essentials or want less constraints in their jobs. They want to make the most of their life and their relatives.
  • It's complicated to find the right balance between professional and personal life. To me, it's important to have a job in which I find some achievement and wellness with a good atmosphere because I experienced some jobs where it wasn't the case and I don't want that anymore. Of course, work is not always easy and pleasant but when you and your workmate get along well, you can help each other in rough situations.
  • Nowadays, more and more bosses are making efforts to improve the working conditions because it's a way for them to decrease the staff turnover and increase efficiency in their firms.
  • As a conclusion, the world is in perpetual change, so it's logical that the work world moves on itself.


Inauguration du site internet du club

Quelle belle soirée que celle du jeudi 3 mars au Saint John’s Potters ! Les membres du club sont venus en force pour l’inauguration du site internet.

saintjohnspotters.com


Un site totalement dédié à leur passion pour les langues : français, anglais et espagnol. Ce site va devenir un instrument de liaison entre des Potters déjà très solidaires. Mais ce sera surtout un instrument pédagogique partagé. Chaque semaine les membres du club pourront alimenter par leurs phrases le contenu des cours. Instrument de liaison aussi avec les Potters qui résident à l’étranger et qui pourront transmettre leurs nouvelles en anglais ou en espagnol. Bref, les possibilités qu’offre un tel site sont riches et variées à l’infini.
Pour la circonstance le club a invité le député de la circonscription Paul Molac à une discussion autour des langues : breton, gallo, français, anglais et espagnol. Des langues, rien que des langues. C’était convenu à l’avance, pas de politique. C’est ainsi que Monsieur Molac a laissé son costume de député au vestiaire en arrivant. C’est l’historien Paul qui a partagé ses solides connaissances des langues en général et de nos langues maternelles en particulier, le gallo, le breton et le français. Naturellement nous avons parlé de la loi Molac du 21 mai 2021 sur la défense des langues régionales et de leur promotion.


Paul a été accueilli par les hispanophones et les anglophones avec quelques welcome et bienvenido. En gallo avec « on est ben benèze de t’ava avec nous ad’souère ». Pour le breton nous lui avons simplement dit qu’il était le bienvenu « Au Vieux Pays de nos Pères » car personne n’était en mesure d’entonner le « Bro Gozh Ma Zadou » cet hymne qu’on entend désormais dans les stades des grands clubs de foot bretons. Paul de son côté nous a donné quelques échantillons de cette belle langue bretonne qu’il maîtrise totalement.


Après un court historique de l’évolution de la langue française, des différents parlers régionaux, nous avons vu comment le français s’est imposé au XIXe siècle après les lois Guizot et Jules Ferry.
Que de regret pour nous d’assister au déclin de nos langues régionales. En ce qui concerne le breton, parmi l’assistance il n’y avait guère que nos noms pour évoquer cette langue. Le Guennic, la petite Blanche, va tout à fait à Joëlle, Le Goff pour le Forgeron René-Louis qui forge si bien les mots de la langue française, Yannick le petit Jean… Et bien peu de potians auraient été capables de prononcer Sant Yann ar Wern le joli nom breton de Saint-Jean.


Les thèmes développés ont été trop nombreux pour les relater tous, certains l’ont été autour du pot de l’amitié. Retenons à propos du bilinguisme qu’il est important de commencer les apprentissages le plus tôt possible, les enfants étant de véritables “éponges” avant 8 ans. Ils n’ont alors pas besoin de support écrit pour apprendre une langue.

Que dire de la langue pour les adultes ? Elle est très importante. La langue c’est l’essence même de nos vies. C’est notre identité profonde. “ On n’habite pas un pays, on habite une langueCioran. L’émigré, volontaire ou pas, emporte toujours deux choses avec lui : sa cuisine, ses recettes pour nourrir son corps, et aussi sa langue pour nourrir son esprit.
La langue est un moyen de résister, on peut envahir un pays, on peut détruire des villes, on ne détruit jamais une langue.

Le bilinguisme pour les adultes est un facteur important d’épanouissement personnel. “Un homme qui ne sait pas plusieurs langues, à moins d’être un homme de génie, a nécessairement des lacunes dans les idées”. Victor Hugo.

Un petit clin d’œil de nos amis anglophones à Paul Molac. Ils lui ont fait remarquer que ses initiales P.M. le prédestinaient à la politique, P.M. = Prime Minister. Renversons les initiales, M.P.= Member of Parliament. Curieux n’est-il pas ?
Autre clin d’œil, un ami anglophone nous avait prévenu : “A politician can’t stop politicking”. Paul Molac a contredit les prévisions, à aucun moment de la soirée il n’a été question de politique.

Avant de clore, un dernier mot au sujet du site du club : un grand merci à Carlos Luna, Éric Yung et Jean-Yves Noury qui n’ont pas compté leur temps pour élaborer ce bel outil.
Ultime chose, Paul Molac nous a apporté une jolie phrase en anglais. “Honesty is the best policy”. Ce à quoi nous avons répondu que pour notre club : “Modesty is the best policy” car nous savons par expérience que l’apprentissage des langues rend modeste. Il se fait dans la durée et également dans la bonne humeur.

Yannick Lemercier 5 mars 2022

John Shute 3 mars 2022

I find myself writing this from a rather wet Cornwall today. The fields around my house are soaked with rain, the mud sticks to my boots as I take my daily walk. However, the Daffodils, Snowdrops and Violets are coming into bloom. The beautiful silver furry buds are forming on the willow trees. Spring is ignoring the rain, and the gale force winds have fortunately passed it seems.

As I walk, these beautiful flowers suddenly appear around the next corner to brighten my day and too, the day of the many dog owners of Madron. Everywhere I look, I see the fragments of branches and twigs that were cruelly ripped from the trees during the winter’s storms, but for all this, nothing has really changed. I notice that the days are longer and that the sun does get a look at our World and there is much more power in it. The days are getting warmer once again, as the Sun climbs higher in the sky.

Life goes on, regardless of weather or trouble in our World. Nature remains as beautiful as it ever was. Views from my village remain the same, The beautiful Mounts Bay stretches over to Lizard Point, the raging sea and colossal waves now tamed after the gales abate. The water now, is a gentle and sometimes glassy sea once again. All is well!.

John SHUTE



Un très beau texte de John Shute.
Je vous écris par une journée plutôt humide de Cornouailles. Les champs autour de ma maison sont trempés par la pluie, la boue colle à mes bottes au cours de ma marche quotidienne. Cependant les jonquilles, les perce-neige et les violettes sont en train de fleurir. De beaux bourgeons à la fourrure argentée se forment sur les saules. Le printemps feint d’ignorer la pluie et les fortes rafales de vent ont heureusement cessé.

Comme je marche, ces belles fleurs apparaissent soudainement au premier virage et éclairent ma journée, et aussi celle de nombreux propriétaires de chien de Madron. Partout où je regarde je vois des morceaux de branches et de brindilles arrachées cruellement aux arbres par les tempêtes d’hiver, mais au bout du compte, rien n’a réellement changé. Je remarque avec le temps que le soleil jette sur notre monde un regard plus puissant, les jours deviennent plus chauds et le soleil est plus haut dans le ciel.

La vie continue, insensible à la météo et aux problèmes du monde. La nature demeure aussi belle qu’elle n’a jamais été. Le paysage de mon village reste le même.Les jolis Mounts Bay se dressent au-dessus du cap Lizard, la marée s’est calmée après les rafales pour devenir parfois une tranquille mer d’huile . Tout est bien !



Caminante, son tus huellas el camino

Y nada más.
No hay camino.
Camino se hace al andar
Al andar se hace camino
Y al volver la vista atrás
Se ve la senda que nunca
Se ha de volver a pisar.
Caminante no hay camino
Sino estelas en la mar.

Antonio MACHADO

Traveller, your footprints are your way

And nothing else.
There is no way.
You make your way while walking
While walking you make your way
And as you look behind
You can see the path
That you'll never walk on again.
Traveller, there is no way
But wakes in the sea.

Traduction YL

Toi qui chemines, tes empreintes sont le chemin

Et rien d'autre.
Il n'y a pas de chemin.
Tu fais ton chemin en marchant
En marchant tu fais ton chemin
Et quand tu regardes en arrière
Tu peux voir le sentier
Que tu ne referas jamais.
Voyageur, il n'y a pas chemin
Sinon des sillons dans la mer.