Courte Histoire 3 : Roger x FCB
Il est 7h du matin, Roger arrive enfin près de chez lui. Il rentre d'un voyage de plusieurs jours , il a hâte de retrouver sa famille. En arrivant il trouve sa femme Julie en train de tout préparer pour ouvrir le bar-buvette, elle est en train de replacer les chaises. Il se met immédiatement à l'aider, même s'il tombe de fatigue et qu'il n'a qu'une seule envie : dormir. Au bout de quelques minutes, Julie relève la tête, elle entend des pas à l'extérieur, alors que le bar n'est pas encore ouvert. Elle se dit que, de toute façon, elle comptait ouvrir dans une demi-heure, donc elle s'apprête à terminer de ranger. Roger se propose d'aller retourner le panneau sur la porte pour afficher "ouvert". Il se rend compte qu'il connaît la personne qui attend devant. C'est FCB, tout le monde le connaît ici. Comme à son habitude, il est en train de faire les cent pas, en murmurant des paroles impossibles à déchiffrer. Roger, épuisé par son voyage, préfère ne pas essayer de débuter une conversation. En fait, il sait que ça demande beaucoup d'effort pour comprendre un minimum de ce que FCB a à dire. Alors, il laisse à Julie cette tâche fastidieuse et se retire dans la réserve.
Au cours de la journée, Roger rentre chez lui pour se reposer, enfin. Sur le chemin, il croise une femme à l'allure sportive, qui porte les cheveux attachés et un tatouage de soleil sur la nuque. C'est une technicienne, ça se voit à ses mains marquées par le travail. Roger, en passant devant elle, lui trouve un air familier. Soudain, après l'avoir dépassé, il se souvient. C'est la petite Sunny, il l'a vaguement connu quand elle était encore enfant, orpheline avec sa soeur jumelle. Il l'interpelle pour prendre de ses nouvelles : - "Sunny ? C'est bien toi ? Qu'est-ce que tu deviens ?
- Oh salut Roger ! Je ne t'avais même pas vu, je suis un peu pressée je suis attendue..."
Pendant qu'ils s'échangent des nouvelles brièvement, un homme très grand et très pale arrive vers eux, il demande à parler à Sunny de manière un peu nerveuse au sujet d'informations qu'elle aurait reçu ou non. Roger les laissent donc à leur discussion en pensant à son lit et à ses quelques jours de repos bien mérités.