Les grandes étapes du projet


En quoi consiste ce projet ?


Notre groupe s'est rapidement orienté vers la volonté d'apporter plus de verdures sur notre campus pour l'égayer, apporter à la biodiversité locale, améliorer le bien-être des étudiants et profiter d'espaces malheureusement inutilisés.

Qui dit projet dit organisation. Nous nous sommes donc chacun dirigé vers ce que l'on préférait faire ans la gestion de projet. Tandis qu'un membre gérait principalement la communication avec les différentes parties prenantes, un autre s'occupait des présentations à communiquer et les derniers menaient les recherches. Bien sûr, tout le monde était libre de faire ce qu'il souhaitait. On s'est permis cette liberté dans l'organisation pour que chacun puisse en tirer une bonne expérience.

Afin de donner un aperçu du déroulement du projet, voici une timeline résumant les éléments marquants du projet. Vous pouvez retrouver leur développement après.
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L'analyse des espaces à améliorer

De Septembre à Novembre

On a commencé à analyser les espaces du campus qui méritaient d'être plus mis en avant. Notre première cible était un long couloir, vitré et vétuste, que l'on voulait changer pour deux raisons principales : il est très souvent utilisé par les membres du campus et laissé à l'abandon par l'école.
Tous les projets souhaitant modifier les infrastructures, c'est-à-dire apporter de la verdure, changer du mobilier ou encore modifier les locaux par de la décoration ou de la peinture, doivent passer par la Direction du Patrimoine et des Services Généraux (DPSG). Ce département représente la volonté de l'école et son accord est obligatoire pour concrétiser toute action. Nous avons donc eu un entretien avec eux qui s'est conclu de la sorte : le couloir vitré est déjà ciblé par la DPSG pour une future rénovation. Ils nous ont donc orienté vers un nouveau chemin, récemment construit, qui fait le lien entre le Restaurant Associatif de Kernevent (RAK soit le RU de l'école) et l'école dont voici une photo.
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On a fait face ici à notre premier obstacle dans notre lancée, toutes nos idées de modification du couloir devenaient obsolètes et nous sommes réorientés vers un nouvel espace. Ce chemin est intégré dans une large plaine d'herbe, où seulement 4 arbres isolés y sont plantés. De plus, il est souvent exposé à un fort vent de la mer. L'ajout d'arbres ici pourrait à la fois : protéger les membres du campus du vent lors de la traversée du chemin, arborer le campus en utilisant un espace inexploité pour rendre le chemin plus agréable, apporter à la biodiversité locale. Tous ces points nous ont convaincus pour nous concentrer sur le projet de plantation d'arbres autour du chemin qui mène au RAK.
Après avoir fait un repérage du lieu, on a convenu de 9 emplacements qui nous semblaient optimaux pour le projet.

Le choix des arbres

De Novembre à Février

Maintenant que l'on savait quel espace modifier, l'étape suivante était la détermination du choix des arbres que l'on voulait planter. La DPSG ayant déjà travaillé avec un pépiniériste, ils nous ont dès notre premier entretien fourni ses coordonnées. Après un échange de mails, le pépiniériste nous a confirmé que l'on pouvait se tourner vers lui pour se fournir en plants, qu'il était intéressé pour intervenir afin de planter les arbres et qu'il était disponible pour tout autre renseignement. C'est donc vers lui qu'on s'est tourné pour avoir une première sélection des arbres à planter. On lui a renseigné les caractéristiques souhaitées des arbres puis il nous a délivré une sélection d'une quinzaine d'arbres. On voulait en effet que les arbres soient esthétiques, robustes contre le vent et les maladies, qu'ils ne nécessitent pas un entretien intensif, et que leur taille soit comprise entre 2 à 7-8 mètres pour éviter tout incident majeur en cas de chute d'un arbre trop massif.

Nous avons affiné la sélection en recherchant plus précisément chaque caractéristique des arbres renseignés. Cette étape de recherche a été chronophage pour s'assurer en confrontant les sources que les arbres finalement sélectionnés répondaient à tous nos critères. Nous avons regroupé toutes nos informations collectées dans un tableau que vous pouvez retrouver dans les Ressources. On disposait à l'issue de cette recherche 6 arbres adéquats.
Mais comment choisir les arbres finaux ? L'origine du projet s'inscrit dans l'envie "d'améliorer le bien-être sur le campus", il nous fallait donc l'avis de tous les membres du campus sur les arbres qu'ils aimeraient retrouver autour du chemin. On a donc créé un sondage pour chaque personne émettent leur volonté.


Le sondage et ses conséquences

De Février à Mars

Le format qui nous est venu naturellement pour un sondage est un gfrom. Simple à mettre en place et d'utilisation, le gform permet de toucher tout le monde et rapidement par mail. Ce qui est primordial pour un sondage est sa vitesse de réponse, c'est-à-dire le temps passé par une personne pour répondre à l'intégralité du questionnaire. On a donc choisi un système de notation, de 0 à 10, qui traduit l'envie de voir l'arbre autour du chemin. Le questionné peut ainsi en 6 cliques répondre rapidement au sondage. On a ainsi plus de chance de récolter un grand nombre d'avis. Et ce fut le cas, car 213 réponses ont été enregistrée. Nous avons retiré le sondage pour l'exploiter dès que nous avons vu qu'aucune réponse supplémentaire y était rajoutée.

Les réponses étaient variées, mais 4 favoris se sont écartés du lot : le cerisier du Japon, l'amélanchier du Canada, le pommier et le prunier. On a ainsi observé deux principales tendances : ceux qui voulaient voir de "l'exoticité" avec des arbres très esthétiques, mais non issus de la biodiversité locale et ceux qui voulaient voir des arbres proches de l'écosystème de la région. Et ce deuxième avis nous a pris au dépourvu, car dans notre sélection issue du pépiniériste, seulement très peu d'arbres étaient locaux. Il nous a donc fallu en chercher en se renseignant auprès du pépiniériste et sur internet.

Finalement, on a abouti à 7 arbres qui répondaient à nos critères et dont certains étaient exotiques et d'autres plus locaux. Ces arbres sont répertoriés dans l'onglet des Ressources. On avait alors une idée plus précise de quoi planter, il fallait ainsi penser à l'organisation des plantations pour maintenir une cohérence autour du chemin. On peut souligner 4 propriétés importantes dans les arbres sélectionnés, s'il est fruitier, non-fruitier, exotique ou local. On a alors eu l'idée d'élaborer des scénarios correspondants aux propriétés précédemment évoquées et dont le choix des arbres serait en accord avec.

L'élaboration des scénarios

De Mars à Avril

Les scénarios sont les suivants :
  • exotique
  • local / fruitier
  • local / non fruitier
  • mixte / fruitier
  • mixte / non fruitier

Vous pouvez retrouver les détails de ces scénarios dans l'onglet Ressources où ils sont repertoriés.
On a jusqu'ici pas évoqué l'importance du caractère fruitier ou non des arbres. Du fait que les arbres soient relativement proches du chemin (environ 5 mètres), la chute des fruits sur ce dernier pourrait le dégrader et empêcher aux usagers de profiter pleinement du chemin. On a donc élaboré plusieurs scénarios en s'accordant (variante "fruitier") ou non (variante "non fruitier") à la présence d'arbres fruitiers sur les emplacements prédéfinis les plus proches du chemin.
On peut noter que le scénario exotique n'a pas de spécification concernant les fruits, cela vient du fait que nous ne possédons pas assez d'espèces exotiques pour proposer un scénario diversifié pour fruitier et non fruitier.
Nous avons aussi pris l'initiative de faire deux scénarios mixtes pour proposer le meilleur du local et de l'exotisme et faire une composition très diversifiée.
Une fois la conception des scénarios terminée, il ne manquait plus qu'à aller les proposer à la DPSG. En effet, ces scénarios servent avant tout à proposer un large choix de possibilités à l'école via la DPSG pour leur permettre potentiellement de trouver parmi ces 5 scénarios celui que leur convient. Nous avons donc organisé un entretien avec la DPSG pour leur montrer notre travail.

L'entretien final

D'Avril à Juin

Notre entretien a donc consisté à présenter un diaporama où les différents scénarios étaient expliqués ainsi que les espèces sélectionnées (diaporama que vous pouvez retrouver dans les Ressources). Vous trouverez aussi sur la présentation le coût de chaque scénario, montant qui est assuré par la DPSG s'ils sont convaincus. L'entretien a alors aboutit à cette conclusion : la période de plantation étant dépassée, si le projet doit prendre vie, le pépiniériste viendrait plutôt en fin d'année dans les environs d'octobre. De plus, notre projet a été l'occasion pour eux de concrétiser une envie qu'ils ont depuis quelque temps qui est de planter des arbres de grandes envergures aux alentour du RAK ; ces arbres pourront ainsi abriter des tables à manger. Ils peuvent de ce fait à travers notre projet trouver l'espèce qui leur convient ainsi que le pépiniériste prêt à commander les plants. Même si nous n'avons aucune confirmation que notre projet sera réalisé, nous sommes satisfait du travail que nous avons produit et nous le saurons d'autant plus s'il a pu aboutir à de futures plantations sur le campus.

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