Les ailes des manchots, des pigeons, des piafs : Asarim's Family

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Elles sont devenues inutilisables pour le vol, sont par contre très adaptées à la nage et à la plongée. Elles sont couvertes d'une couche dense de plumes courtes et raides. Le duvet plumeux à la base des plumes piège l'air chaud, tandis que la pointe huileuse isole de l'eau. Le manchot papou peut atteindre 35 à la nage (contre 9 pour le meilleur nageur olympique) et le manchot empereur peut plonger à plus de 520 pour rechercher de la nourriture, soit le record absolu chez tous les illustration d'oiseaux Le cri des manchots est appelé « braiement » ou « jabotement ».

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Dans le langage courant, ces oiseaux sont parfois abusivement nommés « pingouins », terme désignant deux espèces d'Alcidés de l'hémisphère nord (une vivante et apte au vol ; une éteinte et non volante), génétiquement très éloignées des manchots mais présentant une vague ressemblance visuelle et une convergence évolutive avec ces derniers. Cette confusion est alimentée par l'usage, dans d'autres langues, de cognats du mot « pingouin » pour désigner les manchots, par exemple l'anglais « penguin »[3]. En particulier, l'Île des Pingouins, dans l'hémisphère sud, est habitée par des manchots.
  • Les manchots actuels sont classés en dix-huit espèces, réparties des environnements polaires aux environnements tropicaux de l'hémisphère sud[2].
  • Les manchots ne doivent pas être confondus avec les pingouins.
  • Les Sphénisciformes (Sphenisciformes) sont un ordre d'oiseaux de mer inaptes au vol vivant dans l'hémisphère sud et dont les membres sont appelés « manchots ». Les manchots à aigrettes (le genre Eudyptes) sont également nommés « gorfous »[1]. Les espèces modernes sont regroupées dans la famille des Sphéniscidés (Spheniscidae).

Le terme « pingouin » et ses équivalents anglais ou encore néerlandais désignent à l'origine l'espèce des oiseaux inaptes au vol le Grand Pingouin (Pinguinus impennis) qui vivait dans le nord de l'océan Atlantique et qui appartient à la famille des Alcidés[4],[5],[6]. Ces termes furent ensuite utilisés par les premiers européens à découvrir des manchots, notamment le Manchot de Magellan et le Manchot du Cap[7], du fait de leur ressemblance avec le Grand Pingouin et de leur incapacité à voler. On a alors commencé à parler, en français comme dans les autres langues, des « Pingouins du Nord » et des « Pingouins du Sud ».
CE TEXTE EST A RETIRER FAUX, J'AI ENVIE DE TE DIRE MENTEUR... MENTEUR

Cependant les scientifiques ont rapidement compris qu'il s'agissait d'oiseaux n'ayant pas de lien de parenté avec le Grand pingouin, et c'est l'ornithologue français Mathurin Jacques Brisson en 1760 qui créa le genre Spheniscus, éponyme de la famille et de l'ordre, ainsi que le terme « manchot » en français, en référence à leurs ailes réduites[8], terme qui fut ensuite repris par Buffon pour désigner tous les oiseaux de cette nouvelle famille.
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Ce terme était encore plus nécessaire en français que dans les autres langues du fait que le terme « pingouin » était utilisé dans le nom d'autres alcidés[9], comme encore aujourd'hui pour le Petit Pingouin (Alca torda). Aucune autre langue n'ayant créé un nouveau terme pour cette nouvelle famille d'oiseaux de l'hémisphère Sud, les termes équivalents à « pingouin » ont peu à peu désigné uniquement ces nouveaux oiseaux, laissant le Grand Pingouin désigné par des termes utilisant l'équivalent de « alque »[10] (le nom de « Grand alque » existait également en français). Ce glissement de sens dans les langues étrangères s'est définitivement figé avec la disparition du Grand Pingouin au début du XIXe siècle.


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PAS EU LE TEMPS