Cartographie des parties prenantes


La cartographie des parties prenantes est une section ayant pour vocation à mieux comprendre les liens entre les différent.e.s acteurices et nous même : contraintes, enjeux de la mission/ du mémoire, ..



→ Dans la partie "Livrable pour le SSE" nous réflechirons par le prisme des missions que nous ont confié le SSE.

→ Dans la seconde partie "Rendu Mémoire" il sera question des parties prenantes dans le travail de mémoire.







Parties prenantes




RENDU MÉMOIRE




Nous avons chercher à shématiser les interactions avec les membres du SSE avecnous meme, cela a orienté notre réflexion.

Tout d'abord, nous ne voyons pas à la même fréquence les membres du SSE. Déjà nous avons des jours de télétravail ce qui fait que nous sommes en présentiel deux jours par semaine, de plus les professionnels : les professionnel.le.s à Annecy sont inexistents et ainsi non représenté sur le schéma. En effet, nous ne connaissons pas les personnes travaillant à Annecy, nous nous déplaçons seulement dans les locaux à Jacob et au Bourget lors de notretravail en présentiel.

Pour ce qui est de la schématisation nous avons représenté deux classes : les liens professionnels "forts" et "faibles".


Il n'est pas question ici de la remise en question du professionnalisme des membres mais bien la relation entre acteurices du SSE avec nous-même.

Les liens "professionnels forts" : Nous qualifions de liens professionnels forts les acteurices avec lesquel.le.s nos discussions sont axées sur l'objet de notre embauche. Ainsi, avec le Dr SERRAT, notre tuteur pédagogique, médecin du SSE au Bourget ainsi que directrice des SSE de l'USMB, nous entretenons des liens professionnels "forts". Lors que nous nous voyons c'est quasi uniquement dans le cadre de réunion sur le travail effectué ou à effectuer, si nous nous croisons de manière fortuite il est aussi question de l'avancée du travail.

Les liens "professionnels faible" : A l'opposé, nous qualifions de liens professionnels "faibles" les personnes du SSE avec lesquelles nous ne discutons pas seulement de travail mais aussi de la vie personnelle. Ce peut être des discussions "confidences" à propos de l'organisation du travail etc.. Un lien de confiance s'est crée ce qui permet d'avoir un point de vue, un ressenti plus personnel quant à l'ambiance dans le SSE.


SCHÉMA des liens professionnels avec les membres de l'équipe.
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Cette schématisation permet de se rendre compte de quels liens enrichissent notre réflexion -et sont présent dans notre journal de terrain- vis à vis de notre objet d'étude.
En effet, avec les secrétaires nous avons ce point commun de ne pas être corps soignant. Elles ont pu nous confier des moments les ayant mis en difficultés souvent elles témoignent de situation où elles étaient seules dans les locaux sans pouvoir faire appel à un.e professionnel.le de santé et face à une situation délicate.
Ainsi les secrétaires ont une place centrales dans l'accueil des potentielles urgences puisqu'elles recoivent directement les étudiant.e.s dans leurs bureaux. Elles redirigent les demandes en fonction des personnes présentes, elles expliquent le fonctionnement du SSE, le personnel disponible, font des prises de RDV, explique les dispositifs de prise en charge psy... Malgré elles, elles sont amenées à estimer l'état de santé de la personne bien que ce ne soient pas dans leur corde. En effet, certaines se refusent à faire cette requête de peur de faire une erreur et rétorquant que ce n'est pas ce pour quoi elles sont employées. Dans le cas où il y aurait une urgence, et qu'aucun professionnels n'est présent, elles demandent à l'étudiant.e.s d'appeler le 15.(voir journal de terrain le détail)

Ces discussions informelles nous offrent des clés de compréhension et font évoluer notre réflexion.




ÉTUDIANTS

Nous allons à présent parler de la relations que nous avons avec les étudiant.e.s interrogés. Nous les sollicitons dans le cadre de notre enquête sur la santé mentale.

Lors des entretiens : nous nous présentons et les interrogeons sur un sujet d'interêt pour le SSE. Malgré le cadre professionnel, nous pouvons noter une proximité entre nous, ce que nous entendons par là c'est que les personnes se confient assez facilement bien que nous ne nous connaissions pas.

Il est possiblement que la sociologie est héritiére d'une culture de la confession, ce qui fait qu'il est admis, courant de parler de soi de façon très personnelle à une.e inconnu.e. De plus ils, elles font "une bonne action" en nourrissant la recherche grâce à leur témoignages.

Puis, cela peut s'expliquer par le caractère anonyme de l'interaction qui sécurise l'échange sous le couvert du cadre scientifique.

Enfin, nous avons un statut commun, celui d'être étudiant.e et nous avons un âge "similaire". Ainsi s'instaure une relation d'enquêté et d'enquêteur favorisant l'échange d'égal à égal. Pour cela, nous avons préféré l'entretien libre et une méthode d'entretien compréhensif (Jean Claude Kaufmann, les entretiens compréhensifs)

Nous pouvons selon les personnes être assimilées à un.e professionnel.le.s soignant.e (Etu 9), ou être vu comme un camarade qu'on aide, pour la bonne action ( Etu 5 et 7), être une personne à qui parlé pour se soulager sans pour autant être assimilé à un.e soignant.e (Etu 1, 2, 4), un interlocuteur auquel on peut faire remonter des problèmes dans le but qu'ils soient prit en compte ( Etu 6)

Notre rôle, notre étude va parfois au delà pour les étudiant.e et sert d'autres buts que la recherche.