La génèse, une histoire de rencontres
Le projet est tout d’abord né de prises de consciences individuelles qui se sont traduites par des actions qui ont entraîné des rencontres, le tout ayant fini par converger.

Padmajah (alias Valérie) est une métisse Corso-Burkinabè, elle est active dans des projets particulièrement liés à l’accès à l’eau au Burkina-Faso depuis plus de 20 ans. Après avoir vécu sur les 4 continents, elle vient s’installer au Burkina en 2015 avec ses deux filles. Après 2 ans de vie dans le pays, sa soif de projets collectifs la pousse à entreprendre un tour des communautés éco-sensibles et Rasta en Afrique de l’ouest. Après un an de parcours ou elle a rencontré la communauté Universal Roots du Mont Agou et le projet agricole d’Ayélévi, c’est au Cevaste, centre écologiste de référence au Bénin et jardin-école, fondé et tenu par la famille Jah, qu’elle rencontre Soley, le fils d’Abalo. Germe déjà l’idée de créer une communauté s’inspirant des réalisations des Jah et des inspirations diverses des deux voyageurs…

Les membres de la communauté Universal Roots vivent en autonomie depuis 2008 au sommet du mont Agou. JP, Gynahru, Christus, Blessing et leurs deux enfants, sont des togolais qui ont décidé de quitter le confort de la ville pour vivre dans la simplicité, la nature, de façon autonome. Autodidactes, ils sont agriculteurs, artisans, musiciens, eco-constructeurs, et formateurs pour la jeunesse Ils sont rassemblés par l’envie de promouvoir la positivité (réveiller la conscience positive en l’homme par la bio culture), promouvoir la nourriture 100 % naturelle et végétale (Ital Food), promouvoir tout ce qui procure la vie aux hommes, femmes et enfants vivant en harmonie. Ils ressentent aujourd’hui le besoin de développer en parallèle à leur communauté, un lieu plus accessible qui pourrait servir de point d’ancrage à divers projets et personnes des environs.



Ils sont polyvalents, musiciens, herbalistes, maraîchers, créateurs artistiques, organisateurs d’évènements, cuisiniers, ils partageront leur culture caribéenne avec la communauté.
Cela fait de nombreuses années qu’ils souhaitent créer une communauté rastafari, mais jusqu’à présent tous les éléments n’ont pas été réunis pour qu’ils puissent accomplir cette mission.
En 2012, ils mettent en place le premier festival Ital en Dominique, mettant en lumière plus de conscience dans la musique, la nourriture et notre santé. Ce festival donne l’impulsion à d’autres qui se mettent en place en Guadeloupe (Nature Fest en 2016), en Corse (Yoga Festi en 2019 ) et finalement au Togo (Togo Fe dzi en 2020). Ce pont de conscience relie alors les 3 continents.
Jahavah a crée une oasis du nom d’Agnigban Kopé en 2019, il s’agit d’un domaine de 7 hectares situé à Kpélé à quelques kilomètres de Kpalimé et évoluant autour d’une vision de bien-vivre responsable c’est à dire qui ne nuit ni à l’humain ni à l’environnement et sa biodiversité. Elle accueille avec sa famille les personnes de tous horizons qui souhaitent de façon volontaire participer au développement local par des actions sanitaires et sociales (prévention par les plantes, formation à la transformation traditionnelle de matières premières, autosuffisance alimentaire, etc...).
Le lieu travaille à une autonomie financière éthique à travers le développement entre autre d’un bar à jus et d’un tourisme écoresponsable, à Kpalimé et sur place.
Jahavah et sa communauté sont en lien avec nombre des membres du projet et sont particulièrement actifs dans l’aide à la rematriation des peuples des Caraïbes.
Le projet est issu de l’envie de ces personnes et de quelques autres de joindre leurs êtres et leurs expériences pour faire naître un espace commun où se retrouver et où retrouver le reste du monde pour s’en inspirer et partager avec lui un art de vivre sain et harmonieux.