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a pattern language (lecture critique)
ce wiki réunit les contributions de l'Atelier de master Learning From pour une traduction critique du livre A Pattern Language. Atelier Learning From / ENSA Toulouse / France / 2020
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======147 Repas en commun ====== {{grid}} {{col size="6"}} {{nav links="APL147, APL147C" titles="pattern, lecture critique"}} **Sans repas en commun aucun groupe humain ne peut exister.** L'importance de l'alimentation collective est évidente dans toutes les sociétés humaines. La sainte communion, les fêtes de mariage, les fêtes d'anniversaire, le dîner de Noël, la veillée irlandaise, le repas du soir en famille sont des exemples occidentaux et chrétiens, mais chaque société a ses équivalents. Il n'y a presque pas d'événements humains importants ou d'institutions qui ne reçoivent pas leur pouvoir de liaison, leur caractère sacré, par la nourriture et la boisson. La littérature anthropologique est pleine de références. À l'époque moderne, nous avons perdu de vue le fait que même les actions les plus ordinaires de notre vie quotidienne sont investies, par leur nature même, d'une profonde signification spirituelle. La table est en un certain sens le centre de la vie familiale, l'expression de la vie familiale. C'est là que les enfants se réunissent avec leurs parents pour manger la nourriture que l'amour de leurs parents leur a procurée. . . . De même, avec un banquet. Le mot latin convivium contient plus de ce mystère que nos mots "banquet" ou "fête". Appeler une fête un "convivium", c'est l'appeler un "mystère du partage de la vie" - un mystère dans lequel les invités partagent les bonnes choses préparées et données par l'amour de leur hôte, et dans lequel l'atmosphère d'amitié et de gratitude se transforme en un partage de pensées et de sentiments, et se termine par des réjouissances communes. (Thomas Merton, The Living Bread, New York, 1956, p. 126-27). Il est donc clair que l'alimentation en commun joue un rôle essentiel dans presque toutes les sociétés humaines en tant que moyen de lier les gens entre eux et d'accroître leur sentiment d'appartenance à un groupe. Mais au-delà de cette importance intrinsèque de l'alimentation en commun, en tant que moyen de relier les membres d'un groupe, il existe une autre raison importante de maintenir ce modèle, qui s'applique tout particulièrement à la société métropolitaine moderne. La société métropolitaine crée la possibilité de rencontrer une merveilleuse variété de personnes, une possibilité presque entièrement nouvelle dans l'histoire de l'humanité. Dans une société traditionnelle, on apprend à vivre avec les gens qu'on connaît, mais ces gens forment un groupe relativement fermé ; il n'y a guère de possibilité de l'élargir considérablement. Dans une société métropolitaine moderne, chaque personne a la possibilité de trouver les quelques autres personnes dans la ville avec lesquelles elle veut vraiment être. En théorie, un homme dans une ville de cinq millions d'habitants a la possibilité de rencontrer juste la demi-douzaine de personnes qui sont les personnes avec lesquelles il souhaite le plus être, parmi ces cinq millions. Mais ce n'est qu'une théorie. En pratique, c'est très difficile. Peu de gens peuvent être sûrs d'avoir rencontré leurs compagnons les plus proches ou d'avoir trouvé les groupes informels auxquels ils veulent appartenir dans les villes qu'ils habitent. En fait, au contraire, les gens se plaignent constamment de ne pas pouvoir rencontrer suffisamment de personnes, de ne pas avoir assez d'occasions de rencontrer des gens. Loin d'être libres d'explorer la nature de tous les membres de la société, et libres d'être ensemble avec ceux qui ont les plus grandes affinités naturelles et mutuelles, les gens se sentent au contraire contraints d'être avec les quelques personnes qu'ils ont rencontrées par hasard. Comment réaliser le grand potentiel de la société métropolitaine ? Comment une personne peut-elle trouver les autres personnes pour lesquelles elle a la plus grande affinité possible ? Pour répondre à cette question, nous devons définir le fonctionnement du processus par lequel les gens rencontrent de nouvelles personnes dans la société. La réponse à cette question repose sur les trois hypothèses critiques suivantes : 1. Le processus dépend entièrement de l'imbrication des groupes humains dans la société et de la façon dont une personne peut passer à travers ces groupes humains, en élargissant ses associations. 2. Le processus ne peut avoir lieu que si les différents groupes humains de la société possèdent des "territoires de groupe" où la rencontre peut avoir lieu. 3. Le processus de rencontre semble dépendre surtout de la consommation commune de nourriture et de boisson et se déroule donc particulièrement bien dans les groupes qui ont, au moins en partie, institutionnalisé la consommation commune de nourriture et de boisson. Si ces trois hypothèses sont correctes, comme nous le pensons, il est clair que le processus de rencontre dépend très largement de la mesure dans laquelle les gens peuvent passer d'un groupe à l'autre, en tant que visiteurs et invités, lors de repas communs. Et cela ne peut bien sûr se produire que si chaque institution et chaque groupe social a ses propres repas communs, régulièrement, et si ses membres sont libres d'inviter des invités à leurs repas et sont à leur tour libres d'être invités par les invités qu'ils rencontrent à d'autres repas lors d'autres rassemblements.** pattern texte {{accordion}} {{panel title="<span class='glyphicon glyphicon-book'></span> 147 Communal eating " class="panel"}} //====== 147 Communal Eating ====== **Without communal eating, no human group can hold together. The importance of communal eating is clear in all human societies. Holy communion, wedding feasts, birthday parties, Christmas dinner, an Irish wake, the family evening meal are Western and Christian examples, but every society has its equivalents. There are almost no important human events or institutions which are not given their power to bind, their sacral character, by food and drink. The anthropological literature is full of references. For example: "Food and Its Vicissitudes: A Cross-Cultural Study of Sharing and Nonsharing," in Yehudi A. Cohen, Social Structure and Personality: A Casebook,New York: Holt, 1961. Audrey I. Richards, Hunger and Work in a Savage Tribe: A Functional Study of Nutrition Among the Southern Bantu.Glencoe, Ill.: Free Press, 1932. Thomas Merton summarizes the meaning of communal eating beautifully: A feast is of such a nature that it draws people to itself, and makes them leave everything else in order to participate in its joys. To feast together is to bear witness to the joy one has at being with his friends. The mere act of eating together, quite apart from a banquet or some other festival occasion, is by its very nature a sign of friendship and of "communion." In modern times we have lost sight of the fact that even the most ordinary actions of our everyday life are invested, by their very nature, with a deep spiritual meaning. The table is in a certain sense the center of family life, the expression of family life. Here the children gather with their parents to eat the food which the love of their parents has provided. . . . So, too, with a banquet. The Latin word convivium contains more of this mystery than our words "banquet" or "feast." To call a feast a "convivium" is to call it a "mystery of the sharing of life" - a mystery in which guests partake of the good things prepared and given to them by the love of their host, and in which the atmosphere of friendship and gratitude expands into a sharing of thoughts and sentiments, and ends in common rejoicing. (Thomas Merton, The Living Bread, New York, 1956, pp. 126-27.) It is clear, then, that communal eating plays a vital role in almost all human societies as a way of binding people together and increasing the extent to which they feel like "members" of a group. But beyond this intrinsic importance of communal eating, as a way of binding the members of a group together, there is another important reason for maintaining the pattern, which applies especially to modern metropolitan society. Metropolitan society creates the possibility of meeting a wonderful variety of people, a possibility almost entirely new in human history. In a traditional society, one learns to live with the people he knows, but the people he knows form a relatively closed group; there is little possibility of expanding it greatly. In a modern metropolitan society, each person has the possibility of finding those few other people in the city he really wants to be with. In theory, a man in a city of five million people has the possibility of meeting just those half dozen people who are the people he most wants to be with, in all of these five million. But this is only theory. In practice it is very hard. Few people can feel confident that they have met their closest possible companions or found the informal groups they want to belong to in the cities they inhabit. In fact, on the contrary, people complain constantly that they cannot meet enough people, that there are too few opportunities for meeting people. Far from being free to explore the natures of all the people in society, and free to be together with those others who have the greatest natural and mutual affinities, instead people feel constrained to be with the few people they happen to have run into. How can the great potential of metropolitan society be realized? How can a person find the other people for whom he has the greatest possible affinity? To answer this question, we must define the workings of the process by which people meet new people in society. The answer to this question hinges on the following three critical hypotheses: 1. The process hinges entirely on the overlap of the human groups in society, and the way a person can pass through these human groups, expanding his associations. 2. The process can only take place if the various human groups in society possess "group territories" where meeting can take place. 3. The process of meeting seems to depend especially on communal eating and drinking and therefore takes place especially well in those groups which have at least partly institutionalized common food and drink. If these three hypotheses are correct, as we believe, then it is plain that the process by which people meet one another depends very largely on the extent to which people are able to pass from group to group, as visitors and guests, at communal meals. And this of course can happen only if each institution and each social group has its own common meals, regularly, and if its members are free to invite guests to their meals and in turn are free to be invited by the guests they meet to other meals at other gatherings.** // {{end elem="panel"}} {{end elem="accordion"}} {{end elem="col"}} {{col size="6"}} {{end elem="col"}} {{end elem="grid"}}
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