Asselin JOUANNEAU
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Asselin JOUANNEAU
Dans mon travail de designer, j'ai été souvent confronté aux frictions de vue entre personnes d'une même organisations, que nous faisons apparaître en ouvrant "naïvement" les boites de pandores. Il n'est pas anormal que les perceptions divergent par rapport à tel ou tel sujet abordé (admettons, les critères selectifs d'utilisabilité d'une application ou le choix d'une façon de concevoir en équipe). On voit bien certains facteurs de conditionnement, l' hétérogénéïté des pratiques au sein d'une même unité ou service, la différence de formation, de fonction, d'expérience, de position hiérarchique, ... Mais il existe aussi, et c'est un problème délicat pour un intervenant externe, des divergences de culture ou de conviction. Difficile à double titre: d'une part ce n'est pas forcément ce qui nous est demandé, d'autre part nous ne sommes pas dans la tête des personnes, et les entreprises sont quand même des endroits très diplomatique, où la parole ne circule pas si facilement.
Je ne sais pas si il en sera question, mais je m'intéresse beaucoup à ces phénomènes de convergence / divergence dans l'empilement des représentations et croyances au sein de l'organisation; certaines individuelles, d'autres conçu par les dirigeants et appliquées top-down, certaines héritées de l'histoire ou résidu d'un traumatisme collectif, etc...
A vendredi
Merci!
Benjamin Jean
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Benjamin Jean
C'est un sujet toujours nécessaire et délicat, donc je suis curieux à ce stade.
Mes questionnements du moment (not. issu de mon environnement pro) :
* réussir à faire efficacement collaborer des équipes réduites pluridisciplinaires. Nous sommes une équipe de 7 avec des expertises et compétences complémentaires, mais ce n'est parfois pas très fluide lorsqu'il s'agit de trouver les bons formats de collaboration : not. pour définir les phases collectives et les phases plus individuelles, les moyens d'information et documentation (on ne peut pas tous tous faire, mais on reste intéressés globalement par les actions des autres) ;
* Sachant que la collaboration prend collectivement beaucoup de temps (par ex. 2h x 7), réussir à rationaliser ce temps aussi (pour le sécuriser et qu'il s'articule bien avec le reste) ;
* plus spécifiquement comment articuler la contribution de le/la designer avec les actions des experts qui travaillent sur les projets (réussir à renforcer les actions de chacun sans risquer de donner l'impression que l'on doublonne -- ou , si on le fait, le faire sciemment) ;
* dernier point : réussir à valoriser (en interne au sein de l'équipe mais aussi en externe avec les partenaires et clients) ce temps collectif (lui même interne ou externe). C'est souvent un temps invisible, mais important (cf point 2)
Dans une certaine mesure la promo est assez représentative d'un collectif de personnes très intéressantes/pertinentes et efficaces dans leur approche. Néanmoins, lorsqu'il s'agit de travailler ensemble, ce n'est pas encore fluide (le rôle/posture de chacun n'est pas toujours claire, la définition des outils / méthodes peut ne pas être simple, etc.). Donc plein de bienveillance (et les enjeux des un.e.s ne seront pas forcément ceux des autres), mais ce n'est pas fluide.
Un point aussi qui m'a marqué : les solutions sont souvent tranchées par le vote, ce qui me semble souvent sous optimal => car tout le monde n'a pas nécessairement eu le temps ni n'a la compétence pour comprendre les enjeux et les solutions proposées ; car la décision de la majorité n'est pas nécessairement la meilleure (d'où l'intérêt de penser / designer d'autres modalités de prises de décision peut être). Cela s'explique aussi certainement pas la prise en compte d'une gestion du temps, donc c'est aussi peut être une piste à approfondir (le rapport temps/collaboration).
Merci !
Merci!
Dialekti
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Dialekti
Pour moi, c'est plus être membre d'un groupe qui est un challenge que d'être organisatrice ou facilitatrice. Surtout dans le cas de gens avec qui je ne sais pas nécessairement communiquer ou me repérer facilement.
On est assez hétérogène en parcours, et on a des projets de groupe (projets fil rouge) qui ont déjà commencé. Le travail en groupe dans ce cadre est assez spécial, vu qu'on n'a pas une hiérarchie et des rôles hérités d'un organisme commun ou prédéfinis autrement.
Merci!
Didier Arthur
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Didier Arthur
Je suis Designer Industriel de formation, plutôt autonome dans ma pratique, et peu habitué à l'animation d'atelier ou à la co-création. J'ai pu expérimenter récemment les frictions, les enjeux d'embarquement et jeux de positionnement au cours d'un sprint. J'aimerai beaucoup en savoir plus sur la modération, le découpage de rôle, les façons d'embarquer et de cadrer, et donc comment bien préparer un tel atelier.
Notre promo est composé de quelques designers (qui ont des pratiques et définitions du design différentes) ainsi que des membres de tous horizons professionnelles (qui n'ont pas forcément de vision ou de contacte claire de ce qu'est le design). Souvent il semble que l'animation de groupe ou de coopération nécessite un garant d'une certaine vision de design. Est ce que vous pourriez présentez la votre telle que vous la défendriez dans un sprint?
Merci!
Ginestet Bruno
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Ginestet Bruno
Existe-t-il plusieurs approches de coopération en fonction du context ? Par exemple, dans le cadre d'un projet, comment met-on en place une bonne coopération et une dynamique de groupe ? et comment peut-on faire pour la conserver ? où le régénérer ? Quelle différence entre collaboration et coopération ? Existe-il des jeux pour pratiquer et s'entrainer ?
Dans IBD, il y a 3 termes qui portent à discussion, si je prends le cas du mot innovation par exemple. Dans nos futur poste, nous aurons à promouvoir cette innovation à des personnes pour qui ce mot peut avoir des sens totalement différent. Comment peut-on aider à la coopération lorsque les termes du contrat ne sont pas claires pour tout le monde ? Comment aider à avoir un langage commun de compréhension ? et est-ce nécessaire pour avoir une coopération ?
Merci!
Ivan Pejcic
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Ivan Pejcic
J'aimerais bien être sensibilisé à la communication non-violente.
Mais aussi appréhender la façon de gérer des énergies négatives au sein d'une dynamique de coopération.
Les processus rassemblent des gens très différents et avec des enjeux politiques propres. Certaines réticences voire tensions peuvent s'installer. Comment les dépasser pour faire advenir le projet ?
Nous sommes une promo très hétérogènes. En terme de parcours, situations pros (reconvention, en poste, en attente, en alternance, etc), de milieu (de la psychiatrie à l'informatique et passant par l'ingénierie.
Et enfin l'ENSCI a une approche pédagogique assez propre : le grand bain :) Elle nous laisse beaucoup de latitude pour faire par nous même ce qui peut être déconcertant.
Merci!
Jenn Mathilde
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Jenn Mathilde
Travaillant dans le secteur de la santé, un des freins que l'on rencontre souvent est la méconnaissance des réalités entre médecins, soignants, secrétaires et autre fonctions supports, voire parfois même du mépris qui rend compliqué la collaboration. Je suis à la recherche d'outils et de conseils pour pouvoir désamorcer certaines craintes ou préjugés, et donner envie aux différents professionnels de se rencontrer et de travailler ensemble. Aussi, je me questionne sur comment pérenniser cette dynamique collaborative, comment rendre les professionnels moteurs de cette collaboration (et que cela ne retombe pas comme un soufflet) ?
Nous sommes 22 et avons des profils assez différents (ingénieurs, designers, consultant / communication, quelques personnes du secteur de la santé). Comme certains d'entre nous ont été testés positifs au Covid, une partie de la promo assistera à votre cours en distanciel.
Merci!
Stéphanie
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Stéphanie
Comment favoriser la coopération, la dynamique en laissant de côté la dynamique individuelle trop présente, le "lead"ou le côté "bon élève" ; ou en laissant de côté la coopération facile (je connais machin ou machine et je vais travailler avec d'emblée) ? Caractéristiques qui peuvent ressortir assez naturellement pour beaucoup d'entre nous (mais toujours avec de bonnes intentions).
Peut-être revenir sur notre expérience récente d'immersion avec les élèves de l'EHESP ? Une semaine de travail ensemble, des cultures différentes, des objectifs différents, mais des défis en commun. Cela permettrait d'ancrer / affiner en rapport avec notre "actu" passée et à venir. Prochaine immersion en janvier, nous n'en connaissons pas encore les détails.
Merci!
geraud frédéric
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geraud frédéric
A peu près tout :-) Comment profiter des forces et faiblesses de chacun. Comment faire en sorte que chacun trouve sa place dans un groupe, comment faire en sorte de libérer les craintes liées au collectif (ex : donner à entendre la parole des plus réservés..), comment mettre les biais de représentations de côté (ne pas enfermer les acteurs du groupe dans un rôle prédéfini)....
Je ne sais pas répondre.