ACTION D'AFFICHAGE COORDONNÉ EN ÎLE-DE-FRANCE LE WEEK-END DU 22 MARS 2025
Les luttes locales d’Île-de-France, réunies au sein de la coordination des luttes locales d’Île-de-France, ont dénoncé la politique régionale d’aménagement du territoire par une action d’affichage coordonnée, exposant toujours plus les habitants aux impacts liés aux changements climatiques.RETOUR EN PHOTO DES AFFICHAGES
STOP VAL BÉTON dénonce un secteur de développement industriel de 65 ha en lieu et place de terres agricoles en Seine-et-Marne. Une visite a été rendue aux amphibiens habitants ce territoire ensuite.

Le collectif TOUCHE PAS A MON PARC nous promène dans le parc Georges Valbon à La Courneuve, où l'aire des vents est menacée par un projet de village des médias.

Les VOISINS DU PRÉ défendent une prairie urbaine, source de biodiversité et de lien social, maillon de la résilience face aux impacts du changement climatique, pourtant menacée par un projet de logements collectifs.

A Paris, les AMIS DE BERCY-CHARENTON ont affiché 3 panneaux contre le réaménagement de ce secteur, entrainant la sur-densification suite à la construction d’immeubles et la disparition du patrimoine naturel et culturel du territoire.



L'association LA VOIX DU VILLAGE souhaite être entendue afin de préserver les berges de la Seine à Evry-Courcouronne, contestant l'un des nombreux projet d'Haropa port pour faire de la Seine une autoroute de bateau, au détriment de la sécurité et du cadre de vie des habitants du territoire.

L'association CÈDRE a affiché 2 permis de construire dénonçant 2 projets de nouveaux logements dans le Val-de-Marne entrainant la destruction d'espaces boisés et d'espaces agricoles, malgré les enjeux à préserver ce type de milieu dans un département majoritairement urbain.


CERGY PONTOISE ENVIRONNEMENT souhaite préserver les terres agricoles en bord de l'Oise, également zone humide, lesquelles participent au fonctionnement hydraulique du cours d'eau et réduisent le risque d'îlot de chaleur. Elles sont également indispensables pour préserver la souveraineté alimentaire du territoire.

A Bussy-Saint-Georges, GÉNER'ACTION NATURE conteste l'aménagement de la Z.A.C. de la Rucherie, un mixte entre une zone d'activité et une zone logistique, et mise en œuvre en lieu et place de terres agricoles.

PÉRILS EN SEINE rassemble plusieurs collectifs qui défendent la vallée de la Seine en Essonne, notamment contre les projets logistiques autour des axes fluviaux et routiers.

Le collectif TOUCHE PAS A MON BOIS DE VINCENNES s'est mobilisé lui aussi contre les coupes abusives et les aménagements inutiles dans l'un des derniers réservoirs de biodiversité parisien.


Le MOUVEMENT NATIONAL DE LUTTE POUR L’ENVIRONNEMENT 93 ET NORD EST PARISIEN a sélectionné 3 sites qu'il défend contre des projets d'aménagements, entrainant la disparition de terres agricoles et des nuisances, des pollutions et des risques pour les populations.



Des HABITANTS DE MONTREUIL dénoncent un projet d'aménagement de logements, détruisant 1 500 m² d'espaces naturels en cœur urbain, friches pourtant indispensable afin de garantir l'habitabilité du territoire pour les populations locales et préserver le vivant - humain et non humain.

Le Collectif Pour le Triangle de Gonesse manifeste contre la gare de la ligne 17 à Gonesse, prévue au milieu des champs, et n'ayant pas d'utilité si ce n'est des projets d'artificialisation et de bétonnage en projet.

Le panneau dénonçant le projet Green Dock - pas du tout "green" ... - porté par HAROPA Port, le promoteur Goodman et la mairie de Gennevilliers, s'est promené sur le chantier de démolition des anciens entrepôts puis sur le chemin de halage de Epinay-sur-Seine, juste en face.

A la Bassée, plus grande zone humide d'Ile de France, un projet de modification du tracé de la Seine entraînerait un risque pour la biodiversité, pour l'absorption des crues et du CO2

Le collectif NON à l'A104Bis dans les Yvelines : un projet de route menace une plaine agricole et le site remarquable de l'Ile de la Dérivation

A Taverny(95), 13 ha de terres agricoles menacés par la construction de logements sur la plaine des Ecouardes

LES LUTTES LOCALES D'ÎLE-DE-FRANCE DÉNONCENT LA MASCARADE DÉMOCRATIQUE DE LA RÉGION LORS DE L’ADOPTION DU S.D.R.I.F.-E LE 11 SEPTEMBRE 2024
Suite à la décision du Conseil Régional d'entériner le S.D.R.I.F.-E, fortement contesté par de nombreu.ses citoyen.nes, des collectifs et des associations esquissent un autre avenir pour le territoire en s'appuyant sur les textes légaux existants.
La région n'a pas tenu compte des contributions des citoyen.nes à l’enquête publique, piétinant nos avis et nos remarques.
A quoi bon mener une concertation si les participants ne sont pas écoutés, voire s'ils sont méprisés ?
La révision du S.D.R.I.F.-E était pourtant l'occasion d'assurer le tournant nécessaire dans la politique d'aménagement de la région : construire le territoire "à taille humaine", avec la population locale, plutôt que de prioriser le gigantisme économique et la compétition entre les territoires.
L'adoption de ce Schéma Directeur Régional d’Île-de-France, soi-disant Environnemental, légalise le droit à détruire.
En réaction à cette décision, et en s'appuyant sur la Loi, la Coordination des Luttes Locales IDF et les Naturalistes des Terres IDF proposent un droit à défendre et créé les C.A.C. : les Circonscriptions pour des Alternatives Concertées.
En réaction à cette décision, et en s'appuyant sur la Loi, la Coordination des Luttes Locales IDF et les Naturalistes des Terres IDF proposent un droit à défendre et créé les C.A.C. : les Circonscriptions pour des Alternatives Concertées.
Ces territoires sont menacés par des projets coûteux et nuisibles pour l'environnement et contraires aux intérêts des populations locales. Leurs habitants sont légitimes à s'opposer à ces décisions par tous les recours possibles et à imaginer des solutions alternatives, assurant l'habitabilité de leur territoire.
AUJOURD'HUI, IL EST NECESSAIRE D'APPORTER UNE REPONSE COMMUNE AU COUP DE FORCE DE LA REGION !
C'est pourquoi nous vous proposons de créer votre C.A.C. !
Qu'est ce qu'une C.A.C. ?
Il s'agit d'un fac-similé d'arrêté qui officialise, en s'appuyant sur la Loi, la légitimité des citoyen.nes à défendre leur territoire contre les projets nuisibles et à inventer des alternatives justes et soutenables.
Télécharger ICI les premiers arrêtés de création de C.A.C. !
COMMENT REJOINDRE CETTE ACTION ?
Inscrivez-vous sur ce FORMULAIRE Cela vous prendra 5 à 10 minutes, nous reviendrons ensuite vers vous pour finaliser l'arrêté de déclaration de votre C.A.C.
VOUS SOUHAITEZ EN SAVOIR PLUS ?
Participez à une présentation en visioconférence du "projet C.A.C."
RDV le dimanche 15 septembre 2024 à 18 h et le 19 septembre 2024 à 19 h
(prévoir 1 h à 1 h 30)Suivez ce LIEN pour vous connecter.
La Coordination des luttes locales IdF
à la manif anti gigabassines dans le Puy-de-Dôme
L'occasion pour la Seine, après les balades naturalistes, d'apporter son soutien à l'Allier menacé de pompage intempestif pour alimenter ces deux bassines envisagées dans le Puy-de-Dôme.
La Coordination des luttes locales IdF
à la manif anti gigabassines dans le Puy-de-Dôme
L'occasion pour la Seine, après les balades naturalistes, d'apporter son soutien à l'Allier menacé de pompage intempestif pour alimenter ces deux bassines envisagées dans le Puy-de-Dôme.
Pour un futur désirable pour la région Île de France
Qui a déjà entendu parler du « Schéma Directeur de la Région Île-de-France » ? Présenté comme défendant l’environnement, sa mise en œuvre, loin de favoriser le vivant, aggraverait les conditions d'habitabilité du territoire. Les collectifs de lutte contre les projets inutiles en Île-de-France, aux côtés des habitants mobilisés pour la défense de leur environnement, se multiplient. Ils réclament une véritable consultation démocratique et une prise en compte des besoins réels.
- Qui a déjà entendu parler du Schéma Directeur de la Région Île-de-France (SDRIF-E) ? Présenté comme défendant l’environnement (d’où le "E"), sa mise en œuvre, bien loin de favoriser le vivant, aggraverait les conditions d'habitabilité du territoire pour la population.
Et si tous les citoyens sont appelés à donner leur avis sur la nouvelle version du S.D.R.I.F. au cours de l’enquête publique, entre le 1er février et le 16 mars 2024, trop peu d'entre nous sommes informés de cette procédure et des enjeux de notre participation.
Car c'est en quelque sorte le "super P.L.U." (Plan Local d'Urbanisme) de la région qui entre en révision. Il aborde des thèmes comme le logement, la mobilité, l'environnement ou encore le développement économique. Pourtant, les modalités de l'enquête publique révèlent le mépris de la région pour ce procédé démocratique : peu de temps impartis (6 semaines) pour s'approprier un sujet complexe, conditions d'information et de recueil de l'avis des citoyens (une seule réunion publique le 29 février 2024).
Ce document mérite donc toute notre attention : s'il était adopté en l'état, la principale préconisation de la Loi Climat et Résilience : le Z.A.N. (Zéro Artificialisation Nette), n'aurait aucune chance d'être atteint en 2050. Car le S.D.R.I.F. fonde sa trajectoire sur un vice : l'Île-de-France est autorisée à déroger à l'objectif intermédiaire imposant une diminution de 50 % de l'artificialisation des sols d'ici 2031 (par rapport à 2011 - 2021). Au nom de l'attractivité du territoire et alors que toutes les autres régions vont s'engager dans cette transition, notre région se fixe un objectif de seulement 20 % de réduction du rythme d'artificialisation d'ici 2031.
Cet argument est inacceptable ! La région la plus riche du pays (31 % des richesses) et la plus peuplée (18 % de la population française) mais qui représente seulement 2 % de la surface du territoire veut continuer son "développement" aux dépends de la qualité de vie des franciliens.
L’Île-de-France en 2040, région menacée d’asphyxie
Les grands principes affichés de sobriété et de résilience sont contredits par le schéma tel qu’il est présenté à l’enquête publique.
Sobriété ?
Le schéma autorise l'artificialisation de plus de 10 000 ha d'espaces naturels, agricoles et forestiers comprenant :
La multiplication des lignes de métro coûteuses (200 km pour 2030, soit autant qu'en un siècle, et d'autres lignes chimériques pour 2040) dont certaines en pleine campagne, avec des gares en plein champ, qui menacent d'accroitre permettant d’accroître l’étalement urbain et les trajets domicile-travail.
La construction de 70 000 logements par an
La bétonisation de 790 ha pour le secteur industriel et la création de 36 nouveaux sites logistiques, sous couvert d'un développement
Résilience ?
Ces 10 000 ha d'urbanisation nouvelle sont autant de terres en moins nous permettant de pour renforcer la résilience alimentaire de notre région déjà dépendante des exportations.
Il faut ajouter à cela l'augmentation continue du trafic routier, favorisée par les 259 km d'aménagement prévus, dont 56 km de voies nouvelles, engendrant toujours plus d'émissions de gaz à effet de serre ou encore l'autorisation de poursuivre la construction de nouveaux logements dans des secteurs inondables dont les risques identifiés sont forts à très forts, à une époque où les phénomènes climatiques extrêmes s'intensifient.
Ces choix ne feraient qu’augmenter les inégalités déjà fortes, accélérer l’érosion de la biodiversité, aggraver la pollution des eaux, du sol et de l’air. La prétendue dimension environnementale du S.D.R.I.F., dont se félicite la Région, se heurte au véritable contenu des orientations règlementaires.
Or, nous voulons bien vivre en Île-de-France : nous voulons un avenir digne pour tous les francilien.nes et respectueux du vivant !
Pour cela, une autre logique est possible :
Respirer : lutter contre la pollution de l’air, abandonner les nouveaux projets routiers et autoroutiers (« A 104 bis », BIP…) sanctuariser les espaces verts (la Courneuve…), en créer pour que chacun.e y ait accès (10 m2 par habitant à proximité des habitations, recommandation de l'Organisation Mondiale de la Santé).
Se nourrir : conserver les terres agricoles (Saclay, Gonesse, Val Bréon…) et les orienter vers une production locale et biologique, préserver et développer les jardins familiaux (Aubervilliers…).
Se loger : rénover et occuper les 400 000 logements vacants et les 4,4 millions de m2 de bureaux vides.
Travailler : Rapprocher les emplois concentrés dans Paris et les Hauts de Seine (43 % des emplois sur 1 % du territoire francilien) des lieux d’habitat. Permettre à chacun.e de travailler à moins d’une demi-heure de chez soi permettra de supprimer à la source les besoins sans fin de transports.
Se déplacer : améliorer les transports du quotidien en zones denses au lieu de construire d’inutiles lignes traversant les terres agricoles.
Les collectifs de lutte contre les projets inutiles en Île-de-France, aux côtés des habitants mobilisés pour la défense de leur environnement, se multiplient. Ils réclament une véritable consultation démocratique et une prise en compte des besoins réels des Franciliens.
Premiers signataires :
Naturalistes Des Terres IDF
Protection des arbres et de la faune IDF
Soulèvements de la Terre IDF
Non au T4
Collectif de défense des jardins d'Aubervilliers
Collectif Pour le Triangle de Gonesse
Extinction Rébellion
Youth for Climate IDF
Attac 93
Stop Val Béton
Collectif Contre la Ligne 18
Saccage 2024
Collectif Austerlitz
Alternatiba Paris
Tribune publiée le 10 Février dans le Blog de Médiapart : https://blogs.mediapart.fr/coordination-des-luttes-locales-idf/blog/100224/pour-un-futur-desirable-pour-la-region-ile-de-france
Balades des Terres
Arrêté de l'enquête publique : https://www.iledefrance.fr/actes/arretes/AR2023-553.pdf
Avis de l'autorité environnementale : https://www.cadredeville.com/announces/2024/01/15/sdrif-e_delibere-ae_dec-2023.pdf
Avis de la Ville de Paris : https://a06-v7.apps.paris.fr/a06/jsp/site/plugins/odjcp/DoDownload.jsp?id_entite=60303&id_type_entite=6
Livre blanc : https://fne-idf.fr/dossiers/pour-un-amenagement-respectueux-de-l-environnement-nos-contributions-au-sdrif-e
Pour Participer à l'enquête publique
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