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Depuis plusieurs années, les témoignages d'épuisement voire de "burn out" se multiplient dans les mondes associatifs et militants.
Dans une société où la frontière entre vie privée et vie publique s'estompe de plus en plus, phénomène accentué par les réseaux sociaux, l'hyper-connexion, la multiplication des sources d'information... prendre soin de soi (et des autres) devient un enjeu fondamental.
Cet enjeu est renforcé par à un fonctionnement institutionnel et politique qui délègue désormais des pans entiers de la société à des acteurs.trices du monde associatif, trop souvent débordé.e.s par l'ampleur de la tâche.
Le monde militant n'est, de son côté, pas plus à l'abri des risques d'épuisement et prend petit à petit conscience de l'importance de mettre à disposition de ses membres des ressources et des espaces de soin.