À propos


En 2012, Anaïs Bourdet crée la page "Paye ta shnek" (« paye ta chatte » en argot alsacien) qui recueille des témoignages de femmes victimes de harcèlement de rue. "Paye ta Shnek" a fait naître ensuite d’autres déclinaisons dénonçant le sexisme dans plusieurs milieux. En juin 2019, elle annonce qu'elle arrête de mettre à jour le site, se disant épuisée par les violences subies au quotidien et par la lecture des témoignages de femmes victimes de harcèlement dans la rue.

Après l'arrêt de "Paye ta Shnek", le collectif Féministes contre le cyberharcèlement (créé en 2016) a lancé le hashtag #PayeTonBurnOutMilitant pour dénoncer l'épuisement des militantes féministes et la passivité de l'État face à la violence dont elles sont la cible au quotidien.
Ce hashtag a ensuite été repris plus largement dans les milieux militants et associatifs, pour mettre en évidence, là aussi, l'épuisement de leurs membres face à des engagements toujours plus lourds à porter.