Compte-rendu WE P&P n°7
Compte-rendu WE P&P n°7
Date de la rencontre
10.06.2022
Contenu
Samara: rapport parents enfants groupe. Éducation avec adultes. Non inclusion des enfants. Outils stratégie.
Luce: question violence sur enfants vécue indirectement par violence conjugale.
Marie
Laurent : allié parental pour Colin. Confrontation à mes limites qd pas les ressources et pourtant choix de rester. Enfance bienveillance mais bon jugements.
Laure: question de la coparentalité non choisie et sans affinité. Limites vite arrivées. Pas d'espace pour autre enfants. Et pas espace pour travailler ça ce WE. Jeux vidéos addiction.
Marion: mots. Fragile et forte. Ouvrir le sujet pour le faire exister.
Aurélia : question nouvelle. Idée que question individuelle. Peur de reproduire violence reçue. Stimulation rapide sur ce que j'ai vécu.
Cindy: pas de désir d'enfant. Aujourd'hui, je les vois comme personne de petite taille. Amnésie. Violence physique vécue. Réactions autoritaire mais loin de mes valeurs. Sujet politique. Aussi question position en coparentalité.
Boris : enfants et chemin spirituel des parents. Modèle éducatif VEO jusqu'à en souffrir. Culpabilité. Travail de devalidation de ce modèle éducatif. Levier de paix.
Notre rapport à l'enfance
Gwen: envie d'avoir enfants. équilibre mes limites et les leurs. Enfance : violence psy injonction contradictoire.Samara: rapport parents enfants groupe. Éducation avec adultes. Non inclusion des enfants. Outils stratégie.
Luce: question violence sur enfants vécue indirectement par violence conjugale.
Marie
- Question centrale Amnésie (<12ans) Challenge maman avec zéro référence Enfants = futurs adultes = contribution +++ pour la société, politique, avnir, levier de paix, besoin de soutien
Laurent : allié parental pour Colin. Confrontation à mes limites qd pas les ressources et pourtant choix de rester. Enfance bienveillance mais bon jugements.
Laure: question de la coparentalité non choisie et sans affinité. Limites vite arrivées. Pas d'espace pour autre enfants. Et pas espace pour travailler ça ce WE. Jeux vidéos addiction.
Marion: mots. Fragile et forte. Ouvrir le sujet pour le faire exister.
Aurélia : question nouvelle. Idée que question individuelle. Peur de reproduire violence reçue. Stimulation rapide sur ce que j'ai vécu.
Cindy: pas de désir d'enfant. Aujourd'hui, je les vois comme personne de petite taille. Amnésie. Violence physique vécue. Réactions autoritaire mais loin de mes valeurs. Sujet politique. Aussi question position en coparentalité.
Boris : enfants et chemin spirituel des parents. Modèle éducatif VEO jusqu'à en souffrir. Culpabilité. Travail de devalidation de ce modèle éducatif. Levier de paix.
Contributeur.rices
Marie, Cindy

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Compte-rendu WE P&P n°8
Compte-rendu WE P&P n°8
Date de la rencontre
28.10.2022
Contenu
Pourquoi ça fait sens d’appliquer le process au sujet des Oppressions systémiques : nos peines sont aussi les peines de la Terre
Présentation rapide des quatre étapes
Gratitude à mon corps
7 min Seul.e : je fais la liste des parties de mon corps auxquelles j’ai envie d’exprimer de la gratitude. Je propose la structure OBS.
5 min x2 En duo : je nomme ces parties de mon corps et leur célébration en duo.
Lettre de gratitude, liée au sujet des Oppressions systémiques
10 min Pensez à une parole, une action, une attitude, une posture, dont vous avez fait preuve si possible vis-à-vis d’une autre personne (ou plusieurs) dans une situation sur laquelle vous pouvez aujourd’hui poser une lecture systémique, un exemple de pouvoir sur, ou une situation liée à cela (au sens large).
Pensez à une gratitude que vous auriez aimé recevoir d’une personne concernée, et écrivez-la.
Si elle est lisible, gardez-la telle quelle, sinon, recopiez-la lisiblement.
5 min x 6 Puis choisissez la personne dans le groupe qui va vous la lire à voix haute
Ronde de gratitude pour chacune et chacun d’entre nous
Mandala de la vérité
Clôture par un son pour transmuter les énergies.
La demande de Pardon
15 min Pensez à une personne, une entité, dont les agissements (ou non-agissements) ont eu un fort impact sur vous (toujours dans l’idée du thème, pouvoir sur). Vous aimeriez que cette personne prenne conscience des conséquences de ses actes, et puisse mesurer la peine, les dégâts que cela vous a causé.
Ecrivez la lettre de demande de pardon que vous aimeriez ou auriez aimé recevoir de cette personne.
Puis à tour de rôle, choisissez la personne qui va vous lire cette lettre.
Mes choix pour cette vie – p138
Le dialogue avec les êtres du futur
Reporté à Dimanche
WARNING – mes notes sont une tentative de restitution de ce qui s’est passé ; j’ai tenté de rester objective mais je n’exclus pas que mon prisme d’interprétation s’en soit mêlé – Si je n’ai pas restitué vos paroles de manière à créer pour vous l’expérience d’être rejointe, j’en suis désolée, svp, amendez autant que nécessaire.
Une tarte brûle le matin, ce stimulus fait déborder le vase de Laurent, plein plus qu’à ras bords de la charge mentale de la cuisine et autres, depuis plusieurs jours.
Nous décidons de lâcher l’agenda (la 4ème étape de la spirale du Travail qui Relie appliqué au thème des Oppressions systémiques et des Pouvoirs & Privilège).
Aurélia propose de faciliter une séquence d’expression/reformulation des vécus dans le groupe (en commençant par le vécu de Laurent) en soulignant que toutes les voix n’ont pas besoin d’être entendues mais tous les Besoins ont besoin d’être nommés.
Laurent nous offre son expérience intérieure vis-à-vis de ce qui est nourri chez lui par le fait de prendre en charge la cuisine (contribution, fluidité, que chacun.e puisse être nourri selon ses contraintes et choix) et de ce qui n’est pas nourri (lien, ressourcement, détente) – comment ce coup-ci, il lui a été difficile de déléguer, il a entendu plein de personnes proposer du soutien et n’avait pas de clarté pour dire quoi, par défaut son choix s’est souvent porté sur faire lui-même plutôt que lâcher prise et faire faire sans avoir la sécurité que cela serait fait d’une manière qui garantissait qu’il n’aurait pas y revenir pour rattraper, qui serait plus «à coût » pour lui.
Alexia partage son besoin de détente vis-à-vis de la nourriture et notamment son souhait « d’aller de l’avant » justement sur ce sujet pour ne pas réitérer de nouveau cette situation qu’elle perçoit comme récurrente. Aussi, en méta, observe qu’il semble que, dès qu’il s’agit d’aller de l’avant, d’ancrer des projets/missions/actions dans la matière, cela ne vient pas, et, comme la Vie ne fait pas d’erreur, ça l’interpelle sur notre maturité.
Emma nous fait son « rapport d’étonnement » - elle est estomaquée de voir où nous en sommes : elle voit les dynamiques depuis le début du we (Laurent prend bcp en charge) et « ce n’est pas choisi ? » - Pour elle c’est très important d’en parler là, et si ça ne se faisait pas ça lui ôterait sans doute l’envie d’être dans le groupe. Par ailleurs, elle est sidérée et activée par le fait que, depuis le début de la matinée, le plus gros espace est octroyé à écouter Laurent, le seul homme cis, et qu’Aurélia, femme racisée qui le reformule… et pour elle, au-delà du besoin d’empathie et d’expression de Laurent qu’elle reconnaît, ça ne peut pas être un hasard et elle questionne qu’est-ce qui se passe ???
Aurélia exprime qu’elle a eu un moment d’inconfort au début du partage d’Emma, qui s’est vite dissipé dans la connexion. Pour elle, notre groupe n’a pas vocation à être exemplaire. Elle le perçoit comme un laboratoire où, de facto, nous apportons nos conditionnements, le fait de vivre ensemble notre collectif fait remonter quasi chaque we des inconforts que nous choisissons de dire et de traiter ensemble. Gestes « moi-aussi » de Marion et Alexia (au moins, peut être pas tout vu).
Cindy exprime de la gratitude à Emma pour son «rapport d’étonnement »
Emma est soulagée de voir son partage accueilli, et d’entendre l’expression d’Aurélie sur nous ne sommes pas exemplaires, nous nous collons à nous regarder en face et maturons sur ces sujets au sain même du groupe.
Laurent, soulagé – a bcp aimé le partage d’Emma qui a rendu visible (d’un endroit de forte stimulation où elle a nommé sa rage) les aspects personnels et systémiques – se sent plus détendu par rapport à la cuisine, aime ce qui se passe et qu’on en prenne soin
Aurélia exprime que le fait que ces « cacas » remontent visibles dans le groupe, ça nourrit sa confiance.
Inquiète du niveau de fatigue – le sien, celui des membres du groupe – aimerait qu’on explore de nouveau nos capacités et qu’on revoie peut-être nos accords pour nourrir la fluidité.
Gwen se sent en dehors, remuer la q de l’orga et des tâches à faire l’angoisse bcp. Se sent coupable parce qu’elle ne fait rien, et a peur qu’on lui demande de faire plus que rien. N’arrive pas à écouter, encore moins à reformuler qui que ce soit, c’est encore pire.
Emma, gratitude pour l’accueil de son partage – se sent en confiance – sujet des tâches domestiques, rappelle qu’elle a une stratégie, une proposition qu’elle aimerait poser. Le matériel, le support, la nourriture l’abri etc se rappelle à nous : si on ne met pas ça au cœur, est-ce qu’on ne passe pas à côté de qq chose ? Tentant d’être dans les grandes idées alors que l’essentiel est dans ces bases.
Alexia a envie de mettre de la douceur. La fatigue : hypothèse que lié au chemin personnel, ce que je vis me brasse tellement que besoin de repos. Et aussi aspect politique et systémique de la fatigue. Crainte qu’on parte encore dans des projections, théories, suppositions alors que s’ancrer dans la matière et s’enraciner serait au service. De faire ensemble. Soulagée, on est dans « aller de l’avant », magique de pouvoir avoir le « rapport d’étonnement » là = cadeau. Désemparée sur quoi faire pour structurer si besoin est. Petit inconfort.
Marion – pas trop de mots – contente de ne pas avoir de personnes qui rappellent le programme, l’horaire, etc, et se sent mal à l’aise par rapport à des chacals qu’elle pourrait avoir et en même temps se sent très confortable avec ce qu’on vit là. Qd Alexia parle d’ancrer dans la matière, Marion se pose q de ce qu’elle vient faire ici : consommer des idées, récolter des questionnements… est-elle dans la surconsommation ? Et nous ?
Cindy – un truc en elle qui dit : OK, on met les 2 pieds dans un plat qui mitonne, allons-y ! QQ part, se pose de la question de mettre de l’analyse, et a envie de remettre la q à : comment on fait pour que ce soit joyeux pour tout le monde (conditionnements sociétaux, de groupe, individuels) – constate que ce we, elle n’a pas d’énergie ; n’a pas envie de se prendre la tête et propose d’aller vers, qu’est-ce qui nous permettrait de mettre de la joie juste là ? – se pose aussi la q de ce qu’on vient faire, vivre dans ce groupe. Pour C, un peu tout : espace de groupe safe (comme nulle part ailleurs) collecter de la nourriture pour ma réflexion – je ne sais pas s’il y a besoin d’une raison d’être bien précis sur une raison d’être et ne croit pas qu’on puisse se cantonner à ça. Faire un pas de plus qui permettrait à chacun.e d’être un peu plus dans la joie quand on se retrouve.
FACILITATION, EMMA (nous célébrons que nous ayons eu avec bcp de fluidité et de simplicité deux facilitatrices Pop up pour la journée)
Logistique :
Liste des sujets pour choisir sur les 2h qui restent (hors pause)
Les deux premiers sujets peuvent être traités ensemble (aller de l’avant sur ce sujet-là)
Aurélia : aimerait inclure une dimension d’accord de groupe pour créer des repères et donc de la fluidité – a envie de prendre sa part de responsabilité : qd je sais que qq’un prend en charge, dans un certain contexte, je peux voir le mécanisme chez moi de « oh je suis fatiguée, c cool qq’un fait » et perd la conscience ou la vigilance
Marion : ma croyance : les « parents » » (la source – Laure, Boris, Luce) sont pas là, les enfants s’amusent…
Peut-être on est en train de grandir comme groupe, par ex autour de la facilitation, pas de contre-proposition ce coup-ci, on respecte les propositions de la personne qui a pris le rôle – nous sommes en non-mixité entre « enfants » alors que les « parents » ne sont pas là. Elle a une crainte, quid qd ils seront là, vont-ils être d’accord ? Est-on en train d’avancer sur la finalité du groupe, alors que les personnes qui sont à l’initiative du groupe sont absentes et ne peuvent pas faire entendre leur voix ? Comment avancer ensemble ? Marion a aimé avoir le temps, et que le temps ne soit pas contesté : ça lui a permis de se dire.
Alexia – crainte que nous soyons paralys.ées par les impacts possibles (cf Miki citée par Aurélia, « Impact paralysis ») Ou que, sous prétexte de vouloir une solution parfaite et qui marche à tous les coups, là tout de suite, on n’avance pas…– j’ai vraiment à cœur de voir une évolution, une opportunité d’apprendre. envie d’essayer même un plus petit pas possible, sur le sujet de la cuisine (sous-sujet de la charge), en mode on fait des itérations, de manière à expérimenter autre chose, voir les inconforts, avancer – B nourris : apprentissage, confiance (qu’on ne soit pas dans se complaire dans un mode victime)
Cindy : aimerait aussi faire un pas vers qq chose de concret, sujet à évolution, qui commencerait à créer le terrain pour qu’il y ait plus de joie pour tout le monde. C’est au-delà de la cuisine, ça concerne q chose de plus large dans le fonctionnement du groupe. Elle a des idées, peu importe ce qui peut émerger. Elle souhaite encore nommer la fatigue qui traversent la plupart d’entre nous (en fait aujourd’hui, toustes, à part Emma). Que ce soit pris en compte qd on se fixe des objectifs pour la rencontre, le we : qu’on prenne en compte les moyens réels des personnes qd on arrive le we et d’adapter nos attentes, objectifs.
Laurent :peut-être aussi s’offrir la possibilité d’annuler – qu’on puisse l’envisager – pour la cuisine, j’aime qu’il y ait de la créativité, je vois un peu une partie de mes angles ou mes appréhensions – je vais faire de mon mieux pour ne pas être un frein à ce qui pourrait émerger comme créativité et j’ai aussi des craintes (par exemple, création d’un poste de coordination des repas – liste des contraintes – la coordination culinaire, zéro élan à le faire lui, ça retire tout ce qu’il aime dans le poste cuisine)
Attention au « si on fait différemment, ce sera forcément mieux » - Attention au cumul de certaines casquettes, ça pourrait être un accord de groupe – « j’ai pris le rôle de coordo et je n’aurais jamais dû faire ça, j’avais pas l’élan mais la crainte que personne ne le fasse »
En sous-groupe :
Dans la situation actuelle, par rapport à la cuisine - 2 min perso, 8 en sous groupe 10 min
1 - Besoins nourris
2 - Besoins non-nourris
Collecte des besoins que l’on mettra dans un pot au centre.
PUIS
3 - La responsabilité que je me vois avoir, quels conditionnements je repère en moi qui font que j’ai contribué à cette situation - 10 min
En plénière : collecte des besoins nourris et pas nourris dans la situation actuelle 10 min
Nos besoins au centre + autour de nous les conditionnements.(en périphérie)
Notre cercle de corps entre les deux – création de propositions 15 min
A tour de rôle chacun.e avance vers le centre si proposition qui nourrit les besoins nommés
Evaluation des propositions selon Besoins et énergie (pas eu le temps de faire cette séquence) 10 min
NB :
On voit que pour le moment, comment se faire des FB sur nos conditionnements en tant que groupe et en tant qu’individu. Pour le moment, on n’ose pas le faire.
RESULTATS
Prochain week-end : qui sera là Gwen, Laurent, Alexia & Aurélia peut-être, Marion, Cindy, Emma non.
SAMEDI
TRAVAIL QUI RELIE DEDIE OPPRESSIONS SYSTEMIQUES POUVOIRS ET PRIVILEGE
Introduction
A quoi est habituellement dédié le TQRPourquoi ça fait sens d’appliquer le process au sujet des Oppressions systémiques : nos peines sont aussi les peines de la Terre
Présentation rapide des quatre étapes
S’ANCRER DANS LA GRATITUDE
Gratitude à mon corps
7 min Seul.e : je fais la liste des parties de mon corps auxquelles j’ai envie d’exprimer de la gratitude. Je propose la structure OBS.
5 min x2 En duo : je nomme ces parties de mon corps et leur célébration en duo.
Lettre de gratitude, liée au sujet des Oppressions systémiques
10 min Pensez à une parole, une action, une attitude, une posture, dont vous avez fait preuve si possible vis-à-vis d’une autre personne (ou plusieurs) dans une situation sur laquelle vous pouvez aujourd’hui poser une lecture systémique, un exemple de pouvoir sur, ou une situation liée à cela (au sens large).
Pensez à une gratitude que vous auriez aimé recevoir d’une personne concernée, et écrivez-la.
Si elle est lisible, gardez-la telle quelle, sinon, recopiez-la lisiblement.
5 min x 6 Puis choisissez la personne dans le groupe qui va vous la lire à voix haute
Ronde de gratitude pour chacune et chacun d’entre nous
- • D’abord silencieusement, dans nos regards
- • Ensuite par nos mots « pour notre courage de garder les yeux ouverts »….. en pop corn
HONORER NOS PEINES LIEES AUX OPPRESSIONS, AUX PRISES DE POUVOIR VECUES
Remarque :- • Les prises de pouvoir vécues ne sont pas seulement celles que nous avons directement subies. Etre témoin d’une prise de pouvoir sur un.e autre peut aussi être traumatisant (interêtre, interdépendance….)
- • Ici, il n’y a pas de place pour l’espoir, qui sera invité lors de la prochaine étape, porter un nouveau regard.
- • Rappel CONFIDENTIALITE par rapport à l’extérieur mais aussi à l’intérieur
Mandala de la vérité
Clôture par un son pour transmuter les énergies.
La demande de Pardon
15 min Pensez à une personne, une entité, dont les agissements (ou non-agissements) ont eu un fort impact sur vous (toujours dans l’idée du thème, pouvoir sur). Vous aimeriez que cette personne prenne conscience des conséquences de ses actes, et puisse mesurer la peine, les dégâts que cela vous a causé.
Ecrivez la lettre de demande de pardon que vous aimeriez ou auriez aimé recevoir de cette personne.
Puis à tour de rôle, choisissez la personne qui va vous lire cette lettre.
PORTER UN NOUVEAU REGARD
Mes choix pour cette vie – p138
- • Mise en conditions allongés, avec de la musique, vous êtes vos âmes non incarnées
- • Vous voyez les défis de notre temps sur Terre – les multiples destructions, les oppressions
- • Vous choisissez de vous incarner sur Terre pour prendre part à la guérison de ces systèmes
- • Lorsque vous êtes prêts pour votre mission sur Terre, vous pouvez vous lever et marcher dans l’espace.
- • Rencontrez une autre personne. Saluez-la. Elle aussi a fait le choix de ce retour sur Terre pour apporter sa contribution au monde.
- • Vous allez partager avec elles les choix que vous avez faits dans cette vie et comment ceux-ci contribuent à votre mission (je vais guider les sujets)
Le dialogue avec les êtres du futur
ALLER DE L’AVANT
Reporté à Dimanche
DIMANCHE
WARNING – mes notes sont une tentative de restitution de ce qui s’est passé ; j’ai tenté de rester objective mais je n’exclus pas que mon prisme d’interprétation s’en soit mêlé – Si je n’ai pas restitué vos paroles de manière à créer pour vous l’expérience d’être rejointe, j’en suis désolée, svp, amendez autant que nécessaire.
INCIDENT
Une tarte brûle le matin, ce stimulus fait déborder le vase de Laurent, plein plus qu’à ras bords de la charge mentale de la cuisine et autres, depuis plusieurs jours.
Nous décidons de lâcher l’agenda (la 4ème étape de la spirale du Travail qui Relie appliqué au thème des Oppressions systémiques et des Pouvoirs & Privilège).
Aurélia propose de faciliter une séquence d’expression/reformulation des vécus dans le groupe (en commençant par le vécu de Laurent) en soulignant que toutes les voix n’ont pas besoin d’être entendues mais tous les Besoins ont besoin d’être nommés.
TOUR DE PAROLE
Laurent nous offre son expérience intérieure vis-à-vis de ce qui est nourri chez lui par le fait de prendre en charge la cuisine (contribution, fluidité, que chacun.e puisse être nourri selon ses contraintes et choix) et de ce qui n’est pas nourri (lien, ressourcement, détente) – comment ce coup-ci, il lui a été difficile de déléguer, il a entendu plein de personnes proposer du soutien et n’avait pas de clarté pour dire quoi, par défaut son choix s’est souvent porté sur faire lui-même plutôt que lâcher prise et faire faire sans avoir la sécurité que cela serait fait d’une manière qui garantissait qu’il n’aurait pas y revenir pour rattraper, qui serait plus «à coût » pour lui.
Alexia partage son besoin de détente vis-à-vis de la nourriture et notamment son souhait « d’aller de l’avant » justement sur ce sujet pour ne pas réitérer de nouveau cette situation qu’elle perçoit comme récurrente. Aussi, en méta, observe qu’il semble que, dès qu’il s’agit d’aller de l’avant, d’ancrer des projets/missions/actions dans la matière, cela ne vient pas, et, comme la Vie ne fait pas d’erreur, ça l’interpelle sur notre maturité.
Emma nous fait son « rapport d’étonnement » - elle est estomaquée de voir où nous en sommes : elle voit les dynamiques depuis le début du we (Laurent prend bcp en charge) et « ce n’est pas choisi ? » - Pour elle c’est très important d’en parler là, et si ça ne se faisait pas ça lui ôterait sans doute l’envie d’être dans le groupe. Par ailleurs, elle est sidérée et activée par le fait que, depuis le début de la matinée, le plus gros espace est octroyé à écouter Laurent, le seul homme cis, et qu’Aurélia, femme racisée qui le reformule… et pour elle, au-delà du besoin d’empathie et d’expression de Laurent qu’elle reconnaît, ça ne peut pas être un hasard et elle questionne qu’est-ce qui se passe ???
Aurélia exprime qu’elle a eu un moment d’inconfort au début du partage d’Emma, qui s’est vite dissipé dans la connexion. Pour elle, notre groupe n’a pas vocation à être exemplaire. Elle le perçoit comme un laboratoire où, de facto, nous apportons nos conditionnements, le fait de vivre ensemble notre collectif fait remonter quasi chaque we des inconforts que nous choisissons de dire et de traiter ensemble. Gestes « moi-aussi » de Marion et Alexia (au moins, peut être pas tout vu).
Cindy exprime de la gratitude à Emma pour son «rapport d’étonnement »
Emma est soulagée de voir son partage accueilli, et d’entendre l’expression d’Aurélie sur nous ne sommes pas exemplaires, nous nous collons à nous regarder en face et maturons sur ces sujets au sain même du groupe.
PAUSE PUIS DE NOUVEAU TOUR DE PAROLE AVANT DE DECIDER CE QUE NOUS CHOISISSONS DE FAIRE DU TEMPS IMPARTI
Laurent, soulagé – a bcp aimé le partage d’Emma qui a rendu visible (d’un endroit de forte stimulation où elle a nommé sa rage) les aspects personnels et systémiques – se sent plus détendu par rapport à la cuisine, aime ce qui se passe et qu’on en prenne soin
Aurélia exprime que le fait que ces « cacas » remontent visibles dans le groupe, ça nourrit sa confiance.
Inquiète du niveau de fatigue – le sien, celui des membres du groupe – aimerait qu’on explore de nouveau nos capacités et qu’on revoie peut-être nos accords pour nourrir la fluidité.
Gwen se sent en dehors, remuer la q de l’orga et des tâches à faire l’angoisse bcp. Se sent coupable parce qu’elle ne fait rien, et a peur qu’on lui demande de faire plus que rien. N’arrive pas à écouter, encore moins à reformuler qui que ce soit, c’est encore pire.
Emma, gratitude pour l’accueil de son partage – se sent en confiance – sujet des tâches domestiques, rappelle qu’elle a une stratégie, une proposition qu’elle aimerait poser. Le matériel, le support, la nourriture l’abri etc se rappelle à nous : si on ne met pas ça au cœur, est-ce qu’on ne passe pas à côté de qq chose ? Tentant d’être dans les grandes idées alors que l’essentiel est dans ces bases.
Alexia a envie de mettre de la douceur. La fatigue : hypothèse que lié au chemin personnel, ce que je vis me brasse tellement que besoin de repos. Et aussi aspect politique et systémique de la fatigue. Crainte qu’on parte encore dans des projections, théories, suppositions alors que s’ancrer dans la matière et s’enraciner serait au service. De faire ensemble. Soulagée, on est dans « aller de l’avant », magique de pouvoir avoir le « rapport d’étonnement » là = cadeau. Désemparée sur quoi faire pour structurer si besoin est. Petit inconfort.
Marion – pas trop de mots – contente de ne pas avoir de personnes qui rappellent le programme, l’horaire, etc, et se sent mal à l’aise par rapport à des chacals qu’elle pourrait avoir et en même temps se sent très confortable avec ce qu’on vit là. Qd Alexia parle d’ancrer dans la matière, Marion se pose q de ce qu’elle vient faire ici : consommer des idées, récolter des questionnements… est-elle dans la surconsommation ? Et nous ?
Cindy – un truc en elle qui dit : OK, on met les 2 pieds dans un plat qui mitonne, allons-y ! QQ part, se pose de la question de mettre de l’analyse, et a envie de remettre la q à : comment on fait pour que ce soit joyeux pour tout le monde (conditionnements sociétaux, de groupe, individuels) – constate que ce we, elle n’a pas d’énergie ; n’a pas envie de se prendre la tête et propose d’aller vers, qu’est-ce qui nous permettrait de mettre de la joie juste là ? – se pose aussi la q de ce qu’on vient faire, vivre dans ce groupe. Pour C, un peu tout : espace de groupe safe (comme nulle part ailleurs) collecter de la nourriture pour ma réflexion – je ne sais pas s’il y a besoin d’une raison d’être bien précis sur une raison d’être et ne croit pas qu’on puisse se cantonner à ça. Faire un pas de plus qui permettrait à chacun.e d’être un peu plus dans la joie quand on se retrouve.
APRES-MIDI
FACILITATION, EMMA (nous célébrons que nous ayons eu avec bcp de fluidité et de simplicité deux facilitatrices Pop up pour la journée)
Logistique :
- • Repas repère 27 euros
- • Lieu repère pour à peine couvrir les frais 60 euros
- • Répartition ménage
Liste des sujets pour choisir sur les 2h qui restent (hors pause)
- • Continuer l’échange du matin, viser à apporter un changement concret sur l’organisation des repas et autre charge (porté par le groupe)
- • Finir la spirale « Aller de l’avant » (porté par Alexia)
- • Prise en compte des dimensions systémiques en médiation (porté par Emma)
- • Où en sont les élans pour sensibiliser à l’extérieur (porté par Cindy)
- • Consentement (porté par Laurent) -
- • Organisation du prochain week-end (dans 3 semaines) – porté par toustes
Les deux premiers sujets peuvent être traités ensemble (aller de l’avant sur ce sujet-là)
TOUR DE PAROLE sur le sujet
Aurélia : aimerait inclure une dimension d’accord de groupe pour créer des repères et donc de la fluidité – a envie de prendre sa part de responsabilité : qd je sais que qq’un prend en charge, dans un certain contexte, je peux voir le mécanisme chez moi de « oh je suis fatiguée, c cool qq’un fait » et perd la conscience ou la vigilance
Marion : ma croyance : les « parents » » (la source – Laure, Boris, Luce) sont pas là, les enfants s’amusent…
Peut-être on est en train de grandir comme groupe, par ex autour de la facilitation, pas de contre-proposition ce coup-ci, on respecte les propositions de la personne qui a pris le rôle – nous sommes en non-mixité entre « enfants » alors que les « parents » ne sont pas là. Elle a une crainte, quid qd ils seront là, vont-ils être d’accord ? Est-on en train d’avancer sur la finalité du groupe, alors que les personnes qui sont à l’initiative du groupe sont absentes et ne peuvent pas faire entendre leur voix ? Comment avancer ensemble ? Marion a aimé avoir le temps, et que le temps ne soit pas contesté : ça lui a permis de se dire.
Alexia – crainte que nous soyons paralys.ées par les impacts possibles (cf Miki citée par Aurélia, « Impact paralysis ») Ou que, sous prétexte de vouloir une solution parfaite et qui marche à tous les coups, là tout de suite, on n’avance pas…– j’ai vraiment à cœur de voir une évolution, une opportunité d’apprendre. envie d’essayer même un plus petit pas possible, sur le sujet de la cuisine (sous-sujet de la charge), en mode on fait des itérations, de manière à expérimenter autre chose, voir les inconforts, avancer – B nourris : apprentissage, confiance (qu’on ne soit pas dans se complaire dans un mode victime)
Cindy : aimerait aussi faire un pas vers qq chose de concret, sujet à évolution, qui commencerait à créer le terrain pour qu’il y ait plus de joie pour tout le monde. C’est au-delà de la cuisine, ça concerne q chose de plus large dans le fonctionnement du groupe. Elle a des idées, peu importe ce qui peut émerger. Elle souhaite encore nommer la fatigue qui traversent la plupart d’entre nous (en fait aujourd’hui, toustes, à part Emma). Que ce soit pris en compte qd on se fixe des objectifs pour la rencontre, le we : qu’on prenne en compte les moyens réels des personnes qd on arrive le we et d’adapter nos attentes, objectifs.
Laurent :peut-être aussi s’offrir la possibilité d’annuler – qu’on puisse l’envisager – pour la cuisine, j’aime qu’il y ait de la créativité, je vois un peu une partie de mes angles ou mes appréhensions – je vais faire de mon mieux pour ne pas être un frein à ce qui pourrait émerger comme créativité et j’ai aussi des craintes (par exemple, création d’un poste de coordination des repas – liste des contraintes – la coordination culinaire, zéro élan à le faire lui, ça retire tout ce qu’il aime dans le poste cuisine)
Attention au « si on fait différemment, ce sera forcément mieux » - Attention au cumul de certaines casquettes, ça pourrait être un accord de groupe – « j’ai pris le rôle de coordo et je n’aurais jamais dû faire ça, j’avais pas l’élan mais la crainte que personne ne le fasse »
FACILITATION D’ALLER DE L’AVANT (design Marion Aurélia Alexia – Facilitation Aurélia) EXPLORATOIRE – pas d’attente que ce soit parfait
En sous-groupe :
Dans la situation actuelle, par rapport à la cuisine - 2 min perso, 8 en sous groupe 10 min
1 - Besoins nourris
2 - Besoins non-nourris
Collecte des besoins que l’on mettra dans un pot au centre.
PUIS
3 - La responsabilité que je me vois avoir, quels conditionnements je repère en moi qui font que j’ai contribué à cette situation - 10 min
En plénière : collecte des besoins nourris et pas nourris dans la situation actuelle 10 min
Nos besoins au centre + autour de nous les conditionnements.(en périphérie)
Notre cercle de corps entre les deux – création de propositions 15 min
A tour de rôle chacun.e avance vers le centre si proposition qui nourrit les besoins nommés
Evaluation des propositions selon Besoins et énergie (pas eu le temps de faire cette séquence) 10 min
NB :
On voit que pour le moment, comment se faire des FB sur nos conditionnements en tant que groupe et en tant qu’individu. Pour le moment, on n’ose pas le faire.
RESULTATS
- • Liste des besoins
- • Listes des responsabilités, croyances, conditionnements
- • Liste des propositions
BESOINS NOURRIS | BESOINS PAS NOURRIS |
Repos – Nourriture – plaisir gustatif – Apprentissage – prise de conscience – créativité – santé, sécurité – détente – soutien – confiance – stimulation – inclusion lâcher prise – découverte – clarté – simplicité – contribution | Détente - légèreté – découverte – confiance en soi – contribution – inclusion – repos – lâcher-prise - Equité, justesse, fairness – soin – équilibre – harmonie – clarté – coopération – partage, co-responsabilité – communauté – autonomie – flexibilité |
NOS CONDITIONNEMENTS, CROYANCES, NOTRE PART RESPONSABILITE DANS LA SITUATION « CUISINE » |
Ca me donne une place unique dans le groupe Ca me donne de la visibilité, une reconnaissance max pour moi (par ex pas de reconnaissance pour celleux qui font le ménage) Je ne délègue pas J’ai peur de créer de la culpabilité, des critiques si je demande du soutien Je maintiens un monopole Déni de la charge mentale de l’autre Rétablir une justice là où la société crée des injustices Ce n’est pas ma responsabilité de faire que l’autre délègue Il faut que ça craque pour qu’on avance Vouloir être prise en charge complètement par qq’un d’autre C’est pas à moi de dire parce que je ne suis pas la plus géniale du groupe Me justifier de ne rien faire / de peu faire Cuisiner et ranger, c’est lourd et pas joyeux Ca me coûte trop d’é nergie Je suis pas capable Donner la priorité à mon besoin de détente et de lâcher-prise Confiance (qui m’arrange bien) que l’autre va faire des demandes si besoin J’ai l’habitude de laisser faire l’autre en cuisine (enfance, couple) Je ne veux pas être la « maman » partout Me dédouaner, attendre que qq’un.e agisse Ne pas être allée au bout de mes inconforts la dernière fois que ça a été nommé (ai laissé Laurent tout prendre de nouveau sans nommer) J’anime ce coup-ci, donc je n’ai pas à participer autant sur le reste (= « je fais déjà ma part » plutôt que vraiment regarder mon élan / énergie sur le moment = conditionnement sur la manière de partager – équité =/= égalité) |
Propositions | |
• On pourrait mettre des planches à découper autour bar avec une petite tâche par planche et comme ça qui veut vient et a sa petite planche
|
ORGA POUR LE PROCHAIN WEEK-END
- • Un email au groupe entier pour demander qui sera là et se positionne sur les différents postes, incluant le poste cuisine du Vendredi soir et du samedi midi - Aurélia – Cindy - Laurent
- • Proposition : le vendredi soir un tableau des tâches - Aurélia – Cindy – Laurent – Alexia impression
- • Rendre visibles les conditionnements exprimés – Alexia liste plus impression
- • Préparation en amont, une journée avant – par ex 13h le vendredi
- • Emma fait un frama + relance et suivi, validation de la date. Se mettre en lien avec Samara pour dispo du lieu
ROLES DANS LE GROUPE :
- ◦ Dates : framadate…
- ◦ Relance :
- ◦ Lieu : soutien un jour en avance à Samara et Laurent pour la préparation du lieu, couchages
- ◦ Repas /courses
- ◦ Coordination en amont de la trame + réception des propositions de contenu
- ◦ Facilitation globale
- ◦ Site/outil collaboratif pour le groupe
- ◦ Prise de notes :rôle à ajouter
Prochain week-end : qui sera là Gwen, Laurent, Alexia & Aurélia peut-être, Marion, Cindy, Emma non.
Contributeur.rices
Alexia
Compte-rendu WE P&P n°9
Compte-rendu WE P&P n°9
Date de la rencontre
17.03.2023
Contenu
Forme
Le programme a été ébauché le vendredi soir à partir des propositions qui ont émergé par mail.
Programme retenu
Echanges :
OBSERVATION = 1ère étape pour me mettre en lien avec la réalité de la personne
3 niveaux d’iceberg pour l’observation : cf schéma dans doc en PJ
Parallèle avec la vision intégrale de K.Wilber: cf schéma dans doc en PJ
Qu’est-ce qui enrichit l’observation pour prendre en compte la dimension systémique ?
Temporalité
Contexte
Connaissance des oppressions
Interne/Externe/Individuel/Collectif
Subjectivité informée
« Charge pédagogique » : coût pour transmettre, capacité à expliciter
Observation avec illusion d’objectivité
Lien au trauma et à la neurologie
En questionnement : respecter là où la personne en est, être là où la personne est, dans son iceberg et rester là ? ou pas ? Quelle posture adopter en médiation/facilitation ?
SENTIMENTS
Les émotions sont politiques, selon notre identité assignée (classe, race, comment nous sommes socialisé.es) il y a des émotions que nous sommes autorisé.es à ressentir et exprimer, ou non.
Ai-je les mots, ou pas ? 3 niveaux :
Demander à l’autre de s’introspecter, s’attendre à ce qu’iel en ait les moyens, qu’iel en soit capable, est une forme d’oppression.
Injonction sociale vs capacité de l’individu = forme de validisme, psychophobie.
BESOINS (quelqu’un.e à des notes ou des photos ?)
La liste des besoins est située : elle n’est pas nécessairement la même en fonction de qui l’écrit.
L’accès aux besoins peut être difficile/rendu impossible (cf. sentiments).
La facilité à nourrir certains besoins n’est pas la même en fonction de groupe auquel on appartient.
DEMANDES (quelqu’un.e à des notes ou des photos ?)
La facilité à faire des demandes ou à y répondre authentiquement varie en fonction de notre socialisation.
*
*
VISION que nous avions posée :
« Nous rêvons d’un monde structurelle équitable, dans lequel nous nous libérons de nos conditionnements, soutenant l’équité, la souveraineté et l’interdépendance, en prenant en compte les besoins, capacités et limites des un.es et des autres (êtres vivants). »
RAISON D’ETRE :
Contribuer à apporter de la clarté dans le milieu de la CNV à l’endroit des pouvoirs et privilèges
Espace de recherche sur la déconstruction
R&D avec l’humilité et la patience que ça suppose
Apporter des outils des déconstructions
VALEURS
TOUR DE BESOINS NOURRIS
GWEN : nourrit l’amitié et le lien et ce n’est pas rien – communauté d’appartenance – espace de confiance, en étant queer c’est vital de pouvoir le vivre ici
Laure : amitié connexion, joie de se retrouver – empouvoirement, empuissancement – ça a abouti à un atelier de 3h, animé par 5 personnes différentes du groupe, besoin de réalisation nourri – besoin de légèreté, de confiance nourri (espace de confiance qui permet de traverser des trucs) – capacité à traverser des trucs
Samara : partage, mise en commun – réflexion – lien connexion, douceur – de la remise en question individuelle et collective – persévérance, courage, ça me donne de l’énergie pour continuer dans d’autres espaces
Laurent : apprentissage – qq chose de l’ordre de l’identité, de simplicité – parler de notre collectif, ça me permet en qq mots de représenter mon élan à m’intéresser à ces sujets (concision) – stimulation, humilité, solidarité (un endroit où je px m’attendre à ce que le groupe m’aide à voir mes angles morts) – me permet de plus voir
Cindy : apprentissage ++++++ parce que j’ai débarqué là sans savoir et hyper soutenant pour moi – invitations à aller explorer – découvrir plein de choses et donner du sens à une partie de mon expérience que je n’arrivais pas à saisir – exploration, émulation – nourrit de la sécurité relationnelle – détente – partage, compagnonnage – inspiration pour aller vers une créativité manifestée.
Alexia : walk the talk – soutien – être un laboratoire de ces questions- apprentissage inspiration – communauté- - déconstruction
Marion : soutien – apprentissage, sur moi aussi et un truc de communauté « je ne suis pas seule dans mon coin et on n’est pas éparpillées non plus chacun.e dans notre coin » - soutien à la transmission (pas la seule responsable de transmettre ça à mes enfants) - la transmission se vit par le fait que je puisse venir avec mes enfants
Boris : rencontre amitié, convivialité, community check (vécu de la communauté, appartenance…), réflexion – partage d’infos – déconstruction – rq : je sous-estime le besoin d’espace de confiance que d’autres ont nommé parce que personnellement j’en ai moins besoin
Tous ces besoins sont nourris par le collectif :
Connexion – lien – empouvoirement – légèreté – confiance- partage, compagnonnage – réflexion – douceur – remise en question individuelle et collective – courage – énergie – simplicité – stimulation – humilité – solidarité – émulation – sécurité – détente – inspiration – soutien – communauté – transmission (partage de la charge de) – appartenance – partage – déconstruction
Qu’est ce que je veux faire dans le groupe pour en ressortir quoi ?
Gwen : pas nourri = apprentissage.
Déconstruction de la CNV pour transmettre
Cindy : curiosité, rencontrer des paires (ex personnes racisées), explorations/applications opportunistes, faire grandir souveraineté et dignité dans groupes opprimés
Pas d’intention vers l’extérieur
pas de distinction nette entre trucs perso et trucs du groupe
Alexia : déconstruction de nous, pour continuer la médiation et peut être transmettre une CNV systémique
vers l’ext Faire de la co-animation stage CNVPP (sans objectif performatif)
Lyne : apprentissage
Boris : déconstruction perso et collective, réemploi dans mes activités
vers l’ext ok pour collaboration à projets externes
Laure : apprendre des trucs, créer et tester des ateliers, mettre de la CNVPP dans les milieux militants, formation de formateurices
vers l’ext Rencontres nationales CNVPP, apport CNVPP dans milieu CNV
Marion : continuer d’apprendre, réutiliser dans mes activités*
Vers l’ext Co-animer
Samara : continuer le groupe
Vers l’ext Co-animer sur des thèmes CNVPP
Laurent : terreau fertile vers projets, construire CNV systémique pour milieux militants
Vers l’ext Collaborer, co-animer
Ne pas être composé que de personnes transmetteurices
Qcq un collectif ? Un groupe de travail ?
Comment on est vu de l’extérieur ?
Enjeu de faire des trucs à l’extérieur au nom du groupe ?
Boris :
C’est un groupe de travail / ressources. Pas de travail coll en dehors des we.
Besoin de clarifier ça.
Alexia :
Se poser la question du retour de « bénéfices » faits par les unes ou les autres, plus privilégiées ou capacitées.
Positionnement du groupe
Un groupe de travail ressources. Un groupe affinitaire.
Pas d’objectifs de production.
Qui pourrait « produire » qq chose collectivement… peut être.
Pas de parentalité des bouts de travaux faits ici.
Pas de réponse à des sollicitations en tant que groupe, ce sont des personnes ou des sous-groupes de personnes qui répondront.
Nouvelle personne
Fyrial, Toulouse, a déjà entendu parler de ce groupe depuis le début. Toujours motivé.
Personne trans racisée. Activité accompagnement de collectifs.
Source et inclusivité
Expliciter le fait que Laurent porte un rôle source dans le projet en lien avec l'inclusivité alimentaire et donc en lien avec oppressions/privilèges alimentaires.
"Certaines personnes du groupe vivent un stress systématique quand il s'agit de se nourrir hors de chez soi (supermarché/épicerie/boulangerie ; restaurants/cantines ; chez des ami·es ; évènements avec repas gratuits). Pour ces personnes, une 'auberge espagnole' classique n'a rien de simple et signifie surtout « Prépare toi à ne pouvoir compter que sur tes propres plats et faire le deuil de la diversité, du lien et de la convivialité d'un repas partagé. Voire à ce que le repas soit un moment de pédagogie plus ou moins coûteux. »
Je rêve que ces personnes puissent se sentir détendues et en équivalence avec les autres, quelles que soient la complexité de leurs contraintes de santé/choix alimentaires éthiques. Que ce soit une bulle où personne n'ait à apporter son repas du fait de ses contraintes/choix.
Je voudrais que le groupe se saisisse du défi - non négligeable - de proposer autant que possible des repas qui conviennent directement à toustes."
La redéfinition / transmission de tout ou partie de ce rôle vient donc toucher un élément de sens et de fondation (même s'il a été non explicite) du groupe.
> voir proposition 1
Laurent a aussi exprimé qu’il porte
Besoins = soin, inclusion, détente, satiété, créativité, convivialité, simplicité
Joie et charge
Décortiquer la fiche de poste et les différentes tâches pour mieux ajuster la charge.
Laurent a exprimé une charge globale du rôle cuisine un peu trop grande, surtout quand elle vient s'ajouter à d'autres rôles ou à de la fatigue. Pour ne pas rater la cible de cet ajustement, nous avons regardé ce qui était joyeux pour lui et ce qui l'était moins :
Besoins = soin, joie, clarté, partage et co-responsabilité
Curseur et besoins du groupe
Questionner collectivement "le curseur" des stratégies proposées par Laurent pour arriver à ce résultat de l'inclusivité alimentaire : ce curseur a-t-il été choisi à partir des élans de soin et des habitudes alimentaires de Laurent ou à partir des besoins du groupe ?
Tout en célébrant le fait de "mettre les pieds sous la table", plusieurs personnes ont exprimé leur envie d'un partage plus grand en amont et sur le moment du rôle cuisine
(warning > besoin de coordonner les courses en amont : inclusivité des ingrédients et quantités).
Tout en célébrant la créativité et la qualité "gastronomique" des plats proposés,
plusieurs personnes se sont exprimées pour dire qu'elles aimeraient aussi plus de simplicité dans une partie des repas/recettes, à la fois sur un plan :
> voir propositions 2, 3, 4
Besoins = simplicité, légèreté, participation, économie €, co-responsabilité
Fond de placard
Consolider le changement de [1 personne tient le rôle] à [rôle partagé] et faciliter les comptes en €.
Il y a un certain flou et stress partagé par tout le monde autour de l’usage et du paiement des ingrédients de « fond de placard » : huile, sel… Surtout que nous n’avons pas toustes la même taille et le même contenu de fond de placard...
Quand Laurent est le seul cuistot et que le lieu d’accueil est chez Samara, il y a une certaine unité des choix et des dépenses / recettes (contribution au lieu). Mais ce flou grandit quand la préparation des repas est partagée, que certain.es comptent leurs « à côté » et d’autres non.
Il y a donc un enjeu à éviter de prendre les stocks du lieu dans lequel se déroule le we.
> voir proposition 5
Besoins = clarté, détente, co-responsabilité
Propositions
Au prochain we, célébrer cette réalité et ces élans.
(warning > besoin de coordonner les repas et courses en amont : inclusivité des ingrédients et quantités).
+ ?
La fragilité blanche, Robin DiAngelo
Le racisme est un problème de blanc.he.s, Reni Eddo-Lodge
Vision intégrale, Ken Wilber
Mail relance trame (sujets) : Gwen
Semaine de résidence création cet été : Laure
Rôles : lien, référent cuisine, coordo we
Compte-rendu we du 17 au 19 mars 2023
La GrillèreForme
Le programme a été ébauché le vendredi soir à partir des propositions qui ont émergé par mail.
Programme retenu
- • CNV et systémie, le processus OSBD
- • Vision et finalité du groupe CNVPP
- • Véganisme 1 en mode question/réponse
- • Jeu Héroïnes
- • Débrief WE précédent
- • Agisme (Marion et Samara)
- • Marxisme (Gwendoline)
- • Projection « Ouvrir la voie »
- • Véganisme 2
- • Tenir compte des enjeux systémiques dans la médiation
- • Organisation d’évènements/ateliers : comment prendre en compte les oppressions systémiques et PP avant, pendant, après (Laure)
- • Atelier sur la suprématie blanche, les biais des personnes blanches (Laure)
- • Fleurs des privilèges ; situation versus impact (Laure)
CNV et systémie
Proposition : passer en revue pour chaque étage de l’OSBD ce qui est problématique, ce qu’on peut ajouter/modifier pour prendre en compte la dimension systémique, politique/politisée.Echanges :
OBSERVATION = 1ère étape pour me mettre en lien avec la réalité de la personne
- • Ne pas inclure la dimension systémique peut occulter (une partie) des enjeux relationnels.
- • Elle ne nomme pas la relation de domination pré-existante
- personnel (intérieur, ce que j’observe en moi + extérieur)
- communauté (groupe récurrent)
- système
3 niveaux d’iceberg pour l’observation : cf schéma dans doc en PJ
Parallèle avec la vision intégrale de K.Wilber: cf schéma dans doc en PJ
Qu’est-ce qui enrichit l’observation pour prendre en compte la dimension systémique ?
Temporalité
Contexte
Connaissance des oppressions
Interne/Externe/Individuel/Collectif
Subjectivité informée
« Charge pédagogique » : coût pour transmettre, capacité à expliciter
Observation avec illusion d’objectivité
Lien au trauma et à la neurologie
En questionnement : respecter là où la personne en est, être là où la personne est, dans son iceberg et rester là ? ou pas ? Quelle posture adopter en médiation/facilitation ?
SENTIMENTS
Les émotions sont politiques, selon notre identité assignée (classe, race, comment nous sommes socialisé.es) il y a des émotions que nous sommes autorisé.es à ressentir et exprimer, ou non.
Ai-je les mots, ou pas ? 3 niveaux :
- ressentir, ou pas
- avoir les mots pour décrire, ou pas
- s’autoriser à partager ces mots, ou pas.
Demander à l’autre de s’introspecter, s’attendre à ce qu’iel en ait les moyens, qu’iel en soit capable, est une forme d’oppression.
Injonction sociale vs capacité de l’individu = forme de validisme, psychophobie.
BESOINS (quelqu’un.e à des notes ou des photos ?)
La liste des besoins est située : elle n’est pas nécessairement la même en fonction de qui l’écrit.
L’accès aux besoins peut être difficile/rendu impossible (cf. sentiments).
La facilité à nourrir certains besoins n’est pas la même en fonction de groupe auquel on appartient.
DEMANDES (quelqu’un.e à des notes ou des photos ?)
La facilité à faire des demandes ou à y répondre authentiquement varie en fonction de notre socialisation.
*
*
Vision et raison d’être
VISION que nous avions posée :
« Nous rêvons d’un monde structurelle équitable, dans lequel nous nous libérons de nos conditionnements, soutenant l’équité, la souveraineté et l’interdépendance, en prenant en compte les besoins, capacités et limites des un.es et des autres (êtres vivants). »
RAISON D’ETRE :
Contribuer à apporter de la clarté dans le milieu de la CNV à l’endroit des pouvoirs et privilèges
Espace de recherche sur la déconstruction
R&D avec l’humilité et la patience que ça suppose
Apporter des outils des déconstructions
VALEURS
- • Patience et humilité
- • Douceur et tendresse
POINT A CE JOUR !
TOUR DE BESOINS NOURRIS
GWEN : nourrit l’amitié et le lien et ce n’est pas rien – communauté d’appartenance – espace de confiance, en étant queer c’est vital de pouvoir le vivre ici
Laure : amitié connexion, joie de se retrouver – empouvoirement, empuissancement – ça a abouti à un atelier de 3h, animé par 5 personnes différentes du groupe, besoin de réalisation nourri – besoin de légèreté, de confiance nourri (espace de confiance qui permet de traverser des trucs) – capacité à traverser des trucs
Samara : partage, mise en commun – réflexion – lien connexion, douceur – de la remise en question individuelle et collective – persévérance, courage, ça me donne de l’énergie pour continuer dans d’autres espaces
Laurent : apprentissage – qq chose de l’ordre de l’identité, de simplicité – parler de notre collectif, ça me permet en qq mots de représenter mon élan à m’intéresser à ces sujets (concision) – stimulation, humilité, solidarité (un endroit où je px m’attendre à ce que le groupe m’aide à voir mes angles morts) – me permet de plus voir
Cindy : apprentissage ++++++ parce que j’ai débarqué là sans savoir et hyper soutenant pour moi – invitations à aller explorer – découvrir plein de choses et donner du sens à une partie de mon expérience que je n’arrivais pas à saisir – exploration, émulation – nourrit de la sécurité relationnelle – détente – partage, compagnonnage – inspiration pour aller vers une créativité manifestée.
Alexia : walk the talk – soutien – être un laboratoire de ces questions- apprentissage inspiration – communauté- - déconstruction
Marion : soutien – apprentissage, sur moi aussi et un truc de communauté « je ne suis pas seule dans mon coin et on n’est pas éparpillées non plus chacun.e dans notre coin » - soutien à la transmission (pas la seule responsable de transmettre ça à mes enfants) - la transmission se vit par le fait que je puisse venir avec mes enfants
Boris : rencontre amitié, convivialité, community check (vécu de la communauté, appartenance…), réflexion – partage d’infos – déconstruction – rq : je sous-estime le besoin d’espace de confiance que d’autres ont nommé parce que personnellement j’en ai moins besoin
Tous ces besoins sont nourris par le collectif :
Connexion – lien – empouvoirement – légèreté – confiance- partage, compagnonnage – réflexion – douceur – remise en question individuelle et collective – courage – énergie – simplicité – stimulation – humilité – solidarité – émulation – sécurité – détente – inspiration – soutien – communauté – transmission (partage de la charge de) – appartenance – partage – déconstruction
Qu’est ce que je veux faire dans le groupe pour en ressortir quoi ?
Gwen : pas nourri = apprentissage.
Déconstruction de la CNV pour transmettre
Cindy : curiosité, rencontrer des paires (ex personnes racisées), explorations/applications opportunistes, faire grandir souveraineté et dignité dans groupes opprimés
Pas d’intention vers l’extérieur
pas de distinction nette entre trucs perso et trucs du groupe
Alexia : déconstruction de nous, pour continuer la médiation et peut être transmettre une CNV systémique
vers l’ext Faire de la co-animation stage CNVPP (sans objectif performatif)
Lyne : apprentissage
Boris : déconstruction perso et collective, réemploi dans mes activités
vers l’ext ok pour collaboration à projets externes
Laure : apprendre des trucs, créer et tester des ateliers, mettre de la CNVPP dans les milieux militants, formation de formateurices
vers l’ext Rencontres nationales CNVPP, apport CNVPP dans milieu CNV
Marion : continuer d’apprendre, réutiliser dans mes activités*
Vers l’ext Co-animer
Samara : continuer le groupe
Vers l’ext Co-animer sur des thèmes CNVPP
Laurent : terreau fertile vers projets, construire CNV systémique pour milieux militants
Vers l’ext Collaborer, co-animer
Ne pas être composé que de personnes transmetteurices
Positionnement du groupe
Laure :Qcq un collectif ? Un groupe de travail ?
Comment on est vu de l’extérieur ?
Enjeu de faire des trucs à l’extérieur au nom du groupe ?
Boris :
C’est un groupe de travail / ressources. Pas de travail coll en dehors des we.
Besoin de clarifier ça.
Alexia :
Se poser la question du retour de « bénéfices » faits par les unes ou les autres, plus privilégiées ou capacitées.
Positionnement du groupe
Un groupe de travail ressources. Un groupe affinitaire.
Pas d’objectifs de production.
Qui pourrait « produire » qq chose collectivement… peut être.
Pas de parentalité des bouts de travaux faits ici.
Pas de réponse à des sollicitations en tant que groupe, ce sont des personnes ou des sous-groupes de personnes qui répondront.
Nouvelle personne
Fyrial, Toulouse, a déjà entendu parler de ce groupe depuis le début. Toujours motivé.
Personne trans racisée. Activité accompagnement de collectifs.
Notre alimentation pendant les we CNVPP
Suite aux échanges du précédent we et à de nouveaux échanges/tensions ce we de mars 2023, voici les éléments émergents qui peuvent être formulés (Boris et Laurent) pour faire un pas.Source et inclusivité
Expliciter le fait que Laurent porte un rôle source dans le projet en lien avec l'inclusivité alimentaire et donc en lien avec oppressions/privilèges alimentaires.
"Certaines personnes du groupe vivent un stress systématique quand il s'agit de se nourrir hors de chez soi (supermarché/épicerie/boulangerie ; restaurants/cantines ; chez des ami·es ; évènements avec repas gratuits). Pour ces personnes, une 'auberge espagnole' classique n'a rien de simple et signifie surtout « Prépare toi à ne pouvoir compter que sur tes propres plats et faire le deuil de la diversité, du lien et de la convivialité d'un repas partagé. Voire à ce que le repas soit un moment de pédagogie plus ou moins coûteux. »
Je rêve que ces personnes puissent se sentir détendues et en équivalence avec les autres, quelles que soient la complexité de leurs contraintes de santé/choix alimentaires éthiques. Que ce soit une bulle où personne n'ait à apporter son repas du fait de ses contraintes/choix.
Je voudrais que le groupe se saisisse du défi - non négligeable - de proposer autant que possible des repas qui conviennent directement à toustes."
La redéfinition / transmission de tout ou partie de ce rôle vient donc toucher un élément de sens et de fondation (même s'il a été non explicite) du groupe.
> voir proposition 1
Laurent a aussi exprimé qu’il porte
- • le souci que chaque personne ait "tout son temps" pour manger (d'où l'élan que les repas soient dispo dès la fin des temps de travail) ;
- • le souci que personne n'ait la pression de préparer sur le moment alors qu'elle continue une discussion ou qu'elle est fatiguée... (d'où la préférence pour des repas prêts à l'avance).
Besoins = soin, inclusion, détente, satiété, créativité, convivialité, simplicité
Joie et charge
Décortiquer la fiche de poste et les différentes tâches pour mieux ajuster la charge.
Laurent a exprimé une charge globale du rôle cuisine un peu trop grande, surtout quand elle vient s'ajouter à d'autres rôles ou à de la fatigue. Pour ne pas rater la cible de cet ajustement, nous avons regardé ce qui était joyeux pour lui et ce qui l'était moins :
- • La partie imagination - inventer des plats/repas à l'intersection des contraintes et les cuisiner - est un jeu très joyeux pour lui.
- • Il imagine également avec plaisir pouvoir être disponible à distance pour donner des idées.
- • Le service et la charge mentale à l'approche des repas et pendant les temps de pause/travail l'est moins : surveiller l'heure, anticiper pour ce qui a besoin d'être cuisiné (pour la fraîcheur) ou mis à chauffer/cuire, servir les plats.
- • Laurent a aussi dit qu'un rôle "coordo des courses et des repas préparés par plusieurs" ne le ferait pas kiffer.
Besoins = soin, joie, clarté, partage et co-responsabilité
Curseur et besoins du groupe
Questionner collectivement "le curseur" des stratégies proposées par Laurent pour arriver à ce résultat de l'inclusivité alimentaire : ce curseur a-t-il été choisi à partir des élans de soin et des habitudes alimentaires de Laurent ou à partir des besoins du groupe ?
Tout en célébrant le fait de "mettre les pieds sous la table", plusieurs personnes ont exprimé leur envie d'un partage plus grand en amont et sur le moment du rôle cuisine
(warning > besoin de coordonner les courses en amont : inclusivité des ingrédients et quantités).
Tout en célébrant la créativité et la qualité "gastronomique" des plats proposés,
plusieurs personnes se sont exprimées pour dire qu'elles aimeraient aussi plus de simplicité dans une partie des repas/recettes, à la fois sur un plan :
- • gustatif et digestif (et notamment Lyne et Ysée qui "forment leur palais" et apprécient aussi du "simple et connu") ;
- • et aussi pour la convivialité de préparer ensemble et sur le moment des plats rapides à partir d'ingrédients compatibles pour toustes (salade concombres/tomates et du riz, une soupe de légumes...) ;
- • et aussi pour des questions économiques (les prix au kg des avocats, des noix de cajou ou de produits transformés... par rapport à des légumes frais et bruts) ;
- • et aussi parce que ça pourrait être une stratégie complémentaire pour diminuer/équilibrer la charge du rôle cuisine
> voir propositions 2, 3, 4
Besoins = simplicité, légèreté, participation, économie €, co-responsabilité
Fond de placard
Consolider le changement de [1 personne tient le rôle] à [rôle partagé] et faciliter les comptes en €.
Il y a un certain flou et stress partagé par tout le monde autour de l’usage et du paiement des ingrédients de « fond de placard » : huile, sel… Surtout que nous n’avons pas toustes la même taille et le même contenu de fond de placard...
Quand Laurent est le seul cuistot et que le lieu d’accueil est chez Samara, il y a une certaine unité des choix et des dépenses / recettes (contribution au lieu). Mais ce flou grandit quand la préparation des repas est partagée, que certain.es comptent leurs « à côté » et d’autres non.
Il y a donc un enjeu à éviter de prendre les stocks du lieu dans lequel se déroule le we.
> voir proposition 5
Besoins = clarté, détente, co-responsabilité
Propositions
- 1. Proposition 1
Au prochain we, célébrer cette réalité et ces élans.
- 2. Proposition 2
(warning > besoin de coordonner les repas et courses en amont : inclusivité des ingrédients et quantités).
- 3. Proposition 3
- ◦ Toutes les recettes ne sont pas de niveau "gastro",
- ◦ et/ou menus basiques légumes cuits/crus + céréale (ou tartines), sans bonus,
- ◦ et/ou pas de dessert/encas cuisinés à chaque repas.
- 4. Proposition 4
- ◦ Est-ce une demande que chaque repas soit équilibré (diététique) pendant le we ?
- ◦ Est-ce une demande qu’il n’y ait pas 2 fois le même plat dans le we ?
- ◦ Est-ce une demande que les repas soient prêts dès la fin des temps de travail ?
- ◦ Quel temps confortable pour préparer, servir, manger, ranger ?
- 5. Proposition 5
+ ?
Références évoquées pendant le week-end
Me and white supremacy, Layla SaadLa fragilité blanche, Robin DiAngelo
Le racisme est un problème de blanc.he.s, Reni Eddo-Lodge
Vision intégrale, Ken Wilber
Prépa prochain WE
Mail relance logistique : BorisMail relance trame (sujets) : Gwen
Semaine de résidence création cet été : Laure
Rôles : lien, référent cuisine, coordo we
Contributeur.rices
Marion, Alexia, Boris, Cindy
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