Contraindre la voiture

On ne peut espérer une bascule, de la voiture vers un autre mode, qu'avec un minimum de contraintes. Travailler seulement à développer les alternatives (créer des pistes cyclables, des TER plus grands, etc.) ne suffira pas, car il y a aujourd'hui un trop grand avantage à continuer à se déplacer en voiture.

Agir sur la vitesse
Vitré est passé à 30 km/h, bravo ! Cela renforce la sécurité pour les modes actifs. La "zone de rencontre" du centre est une bonne idée... mais elle ne fonctionne pas (les voitures continuent à occuper l'espace, à rouler à 30km/h ou plus, et les piétons restent sur de petits trottoirs).

Agir sur le stationnement (sur l'espace public)
C'est LE levier sur lequel il est possible d'agir vite et à très peu de frais. Le parking devant le château a été supprimé (sans beaucoup de remous au final). Il faut continuer sur cette voie, avec une réduction (complète ou totale) :
- sur les places : de la gare, Notre Dame, Marchix, République, St Martin
- le long des routes (Chateaubriand, Jacobins, etc.)

Agir sur la largeur des voiries
Les voitures sont de plus en plus larges et débordent des marquages de stationnement. Il faut être attentif à limiter les largeurs de parties roulantes, ce qui incite le conducteur à avoir une vitesse raisonnable. A l'inverse, il faut plutôt consacrer l'espace public aux mobilités actives (piéton, vélo).

Agir sur les sens de circulation
Certaines rues pourraient passer en sens unique, afin de dégager de l'espace pour les piétons et cyclistes. Cela a aussi l'avantage de rendre moins efficace le déplacement en voiture (plus de détours).